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Sujet: Le Véritable Visage Du Nucléaire Jeu 4 Mar 2010 - 11:44
Le Véritable Visage Du Nucléaire
Le Nucléaire est Dangereux
La liste des dangers du nucléaire est aussi longue que terrifiante. L'industrie nucléaire produit des déchets dont elle ne sait pas quoi faire. Elle rejette des substances hautement radioactives dans les eaux et les airs. Elle fournit de l'électricité grâce à un réseau de lignes à très haute tension aux conséquences sanitaires inquiétantes. Elle fait circuler à travers la France des convois de combustibles et de déchets qui sont une menace pour les populations. Les centrales nucléaires peuvent être victimes d'accidents. Des groupes terroristes pourraient en faire leur cible ou s'emparer de combustibles. Il suffit de quelques kilos de plutonium pour fabriquer une bombe atomique. Les risques de prolifération sont réels. La frontière entre nucléaire civil et militaire est en fait une illusion. Le nucléaire est toujours dangereux. En niant cette réalité, l'Etat et les industriels de la filière nucléaire se montrent irresponsables.
Le Nucléaire est un Gouffre Financier
Le coût du nucléaire en France est astronomique. Le nouveau réacteur EPR coûte officiellement trois milliards d'euros. Mais celui en construction en Finlande en a déjà engouffré cinq. En 2005, la Cour des comptes estimait à 60 milliards d'euros la gestion des déchets radioactifs et le démantèlement des installations nucléaires. Il ne fait aucun doute que ce montant est sous-estimé. Il ne fait aucun doute non plus que ce sont les consommateurs et les contribuables, d'aujourd'hui et de demain, qui paieront la facture.
Ces dizaines de milliards d'euros consacrés au nucléaire pourraient aller plus utilement aux énergies renouvelables et à une politique de sobriété énergétique. Là où le nucléaire incite au gaspillage de l'électricité et ne créé que quelques centaines d'emplois, les énergies renouvelables pourraient en proposer des dizaines de milliers. Elles sont la solution pour faire face aux dérèglements climatiques futurs.
Le Nucléaire n'a pas d'Avenir
C'est maintenant qu'il faut commencer à réduire nos émissions de gaz à effet de serre (GES) et le nucléaire ne peut pas nous y aider. Même si l'on multipliait par quatre le nombre total de réacteurs, les émissions mondiales de GES ne baisseraient que de 6%. En outre, les réserves mondiales d'uranium sont insuffisantes. Le lobby nucléaire rétorque qu'il travaille à de nouveaux réacteurs et à la fusion nucléaire. Mais ce n'est pas envisageable avant 2040. L'urgence climatique nous interdit d'attendre aussi longtemps.
En plus, le nucléaire n'assure pas notre indépendance énergétique. D'abord, parce que la France achète son uranium à l'étranger. Ensuite, parce qu'il ne peut servir qu'à la production électrique. C'est le pétrole qui fait avancer les voitures, pas le nucléaire ! Nous sommes toujours aussi dépendants de l'extérieur pour nos ressources énergétiques. Seul le recours aux énergies renouvelables nous permettrait d'être autonome. Mais le lobby nucléaire se garde bien de le reconnaître.
Le Nucléaire n'est pas Démocratique
L'Etat et les industriels du nucléaire ne nous ont jamais habitués à la transparence sur le sujet. Les risques sont niés, les accidents minimisés, le futur enjolivé. Le lobby nucléaire ment systématiquement. Il n'a jamais organisé de débat sur le sujet et n'a pas hésité à recourir à l'intimidation pour parvenir à ses fins. Greenpeace a plusieurs fois été victime de ces méthodes.
Source GreenPeace
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Sujet: Re: Le Véritable Visage Du Nucléaire Mar 7 Fév 2012 - 20:30
Fukushima : le refroidissement du réacteur 2 ne fonctionne pas Sophie Verney-Caillat | Journaliste Rue89
Une brusque montée des températures dans la cuve du réacteur 2 de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima met le Japon en émoi.
Selon Tepco, la température a gagné près de 30 degrés depuis le 1er février et a atteint 73,3°C ce lundi. Cette mauvaise nouvelle signifie que l'injection d'eau pour refroidir le réacteur ne fonctionne pas comme prévu.
Il faut dire que les 28 ruptures de tuyauterie dues au gel repérées en seulement une semaine n'ont pas du aider.
Selon Mycle Schneider, expert indépendant, cela amène à se demander :
« Est-ce les vraies températures ? Quand on voit qu'ils se sont totalement trompés par rapport au niveau d'eau dans le bâtiment réacteur (la caméra introduite n'a même pas identifié la surface), on continue à se demander ce qu'ils savent et ce qu'ils devinent puis improvisent. »
Il semble en tous cas qu'il était bien trop tôt, le 16 décembre, pour parler d'« arrêt à froid » des réacteurs.
Tepco dit n'avoir pas détecté de traces de Xenon, pouvant servir à identifier un début de réaction en chaîne, et a néanmoins injecté de l'acide borique, destiné à prévenir le risque de fuite radioactive en cas de fission.
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Sujet: Re: Le Véritable Visage Du Nucléaire Mar 7 Fév 2012 - 20:37
ww.courrierinternational.com - Today, FUKUSHIMA • Brusque montée de la température dans le réacteur 2
La température à l'intérieur de la cuve du réacteur numéro 2 [accidenté de la centrale de Fukushima Daiichi depuis le séisme et le tsunami du 11 mars 2011] a brusquement augmenté de près de trente degré ces derniers jours pour atteindre 73,3º lundi 6 février", relate le Yomiuri Shimbun. Les raisons de cette hausse sont inconnues. L'opérateur du site Tokyo Electric Power Company (Tepco) a augmenté la quantité d'eau injectée (servant à refroidir les combustibles) de trois tonnes/heure, et a également introduit de l'acide borique pour éviter qu'une réaction en chaine ne s'y produise. La température a finalement baissé légèrement, et est maintenant à 68,5°. "Cependant, celle-ci s'approche du seuil des 80 degrés, au delà duquel le réacteur ne sera plus en état d'arrêt à froid", relate le quotidien tokyoïte. Il y a deux mois, le gouvernement japonais avait décrété l'état d'arrêt à froid des réacteurs de Fukushima Daiichi.
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Sujet: Re: Le Véritable Visage Du Nucléaire Mar 7 Fév 2012 - 20:42
Sujet: Re: Le Véritable Visage Du Nucléaire Mar 7 Fév 2012 - 20:46
Inondations de centrales : que se passe-t-il aux USA ? Par Sébastien Rochat le 11/07/2011
http://www.arretsurimages.net/vite.php?id=11671
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Sujet: Re: Le Véritable Visage Du Nucléaire Mar 7 Fév 2012 - 20:53
Fukushima, un rapport qui accuse le gouvernement et Tepco
vendredi 20 janvier 2012, par Iban Carpentier
Près de dix mois après la catastrophe nucléaire de Fukushima, un rapport critique à la fois l’incompétence du gouvernement japonais et les négligences et le manque de préparation de l’exploitant Tokyo Electric Power Company (Tepco) [1]. Ce rapport intermédiaire, publié le 26 décembre dernier par le Comité d’enquête sur l’accident de Fukushima – un groupe d’experts mis en place par le gouvernement lui même au lendemain du 11 mars 2011 –, pointe la responsabilité de l’équipe de l’ex-premier ministre Kan Naoto et de Tepco dans le chaos qui à suivi l’explosion des réacteurs de la centrale Dai-ichi ; il déplore « un manque de mesures prises contre les accidents graves provoqués par un tsunami, une défaillance de jugement concernant une catastrophe complexe et une incapacité à évaluer l’accident dans son ensemble ».
Alors que le tremblement de terre et le tsunami avaient sérieusement endommagé la centrale, entraînant de préoccupantes fuites de particules radioactives, l’enquête révèle que de nombreux vices d’organisation et d’application des procédures d’urgence n’ont fait qu’empirer la situation.
Paradoxalement, « le bâtiment servant de quartier général à l’unité de coordination des opérations locales, situé à 5 km de la centrale, n’était pas adapté pour supporter de hauts niveaux de radiation alors qu’il était conçu pour servir en cas d’urgence nucléaire. » Le personnel s’est retrouvé de surcroît confronté à de sérieuses pannes techniques liées au tremblement de terre et a finalement été forcé d’évacuer.
Le comité d’enquête a également noté de graves problèmes de communication au quartier général central à Tokyo, entre le bureau de M. Kan, au 5e étage (où ministres et dirigeants de Tepco étaient présents), et le centre de gestion de crise situé dans un bunker au sous sol du même bâtiment. Le rôle de ce dernier étant de « coordonner les informations et les décisions communiquées par les ministères afin de permettre une flexibilité d’intervention », ces problèmes ont entraîné des pertes d’information irréparables et de longs délais pour la transmission des décisions. De plus, le rapport souligne qu’« aucun technicien de Tepco, pas plus que de spécialiste des procédures d’urgence n’était présent » dans le bureau de M. Kan. Ni le ministre de l’industrie, ni les dirigeants de la compagnie d’électricité, ni même les hauts fonctionnaires de l’agence de sûreté nucléaire opérant depuis le centre de décision le plus important n’avaient les connaissances nécessaires pour répondre à cette crise. « D’après le rapport, “le gouvernement n’a pensé ni à utiliser ni à publier les informations du SPEEDI [programme de consignes en cas d’urgence nucléaire]”. Pourquoi le gouvernement décide-t-il d’abord de dépenser l’argent du contribuable pour ce système si c’est pour ensuite “ne pas penser” à informer la population de son contenu ? », lit-on dans le quotidien Asahi Shimbun du 27 décembre dernier [2]. Le « SPEEDI fiasco » dénoncé par le journal a entraîné, entre autres, des erreurs dans les itinéraires d’évacuation. Ce programme traite notamment des moyens de protection contre les radiations et de la propagation des particules radioactives. En son absence, des populations évacuées ont dû traverser des zones contaminées, toujours d’après le rapport.
Enfin, l’enquête souligne que des erreurs ont été commises dans la gestion des réacteurs lors de leur surchauffe, erreurs qui « ont significativement retardé l’approvisionnement en eau » servant à refroidir ces réacteurs. Toutefois, elle ne peut affirmer à ce stade si l’explosion et ses dramatiques conséquences auraient pu être évitées. Peu après l’accident, Tepco avait avoué la falsification de 29 rapports relatifs à l’état de ses centrales depuis la fin des années 1980 et n’avoir effectué aucune des inspections obligatoires depuis 2001. Les piscines de stockage des déchets étaient remplies bien au-delà des limites autorisées et des microfissures avaient été observées au niveau de certains réacteurs. Tepco n’avait pas jugé bon d’en informer l’agence de sûreté ni d’effectuer les travaux de sécurité adéquats à l’époque. Si un tel aveu devrait impliquer un engagement réel de la compagnie d’électricité dans la réparation des dégâts qu’elle semble en grande partie avoir causé, Tepco affiche au contraire une mauvaise volonté qui révolte les Japonais. « La demande de décontamination d’un terrain de golf adressée par son propriétaire à Tepco lui a été refusée sous prétexte que les particules radioactives, s’étant mélangées au sol, ne lui appartenaient plus », rapporte un article du Asahi Shimbun publié dans le Courrier International du 5 janvier [3]. « C’est le comble de l’irresponsabilité ! », s’indigne le propriétaire. L’assistance aux victimes et les opérations de décontamination deviennent de plus en plus difficiles pour l’entreprise qui est sur le point de couler alors que « ses actionnaires [établissements bancaires, compagnies d’assurance et grands propriétaires en sont les principaux] se sont partagés 9 milliards d’euros depuis 2001 » [4]. L’Etat s’apprête tout de même à voler à son secours en alimentant un fonds d’indemnisation à hauteur de 690 milliards de yens (6,8 milliards d’euros) et préparerait d’autre part un plan de nationalisation de l’entreprise [5].
« Nous applaudissons le travail du comité d’enquête, qui permet de faire la lumière sur ces vérités troublantes. Mais il reste encore des zones d’ombre qu’il faut éclaircir. Le comité, bien qu’il soit indépendant de la “famille du nucléaire” devrait demander de l’aide à des experts » [6] écrit Hatamura Yotaro, professeur à l’université de Tokyo, spécialiste en analyse des défaillances et… chef du comité d’enquête, dans un éditorial du quotidien japonais de référence, le 27 décembre. En effet, le comité ne comprend aucun expert à même de diagnostiquer avec précision la cause de l’explosion des réacteurs.
Outre les problèmes d’organisation ou d’ordre technique, le rapport critique l’incapacité du gouvernement à rassurer la population après le début de la catastrophe nucléaire. « Des informations telles que “les radiations n’ont pas d’impact immédiat sur la santé” étaient difficiles à comprendre. Le gouvernement refusait de communiquer avec la presse et ses explications étaient ambigües. Rien n’a été fait pour enrayer le sentiment d’insécurité des Japonais. » Bien que seule la zone à 20 km autour de la centrale ait été évacuée, des gens de toute la préfecture de Fukushima ont déserté la région. Le premier ministre Noda Yoshihiko a confirmé le 16 décembre dernier l’arrêt à froid des réacteurs de Dai-ichi et à invité la population a revenir habiter la région, mais selon un sondage du journal Nikkei du 26 décembre, 78 % des personnes interrogées ne croient pas le gouvernement [7]. L’omniprésence de la radioactivité, dans l’air, l’eau, les sols ainsi que les aliments, préoccupe les gens, qui ne se fient plus aux autorités. Les normes de mesure des radiations sont différentes en fonction des préfectures, si bien que les Japonais prennent de plus en plus l’initiative de mesurer les taux eux-mêmes et partagent leurs résultats sur les réseaux sociaux et les blogs. « Quoi que me dise mon entourage, je pense qu’au final on ne peut compter que sur soi-même pour se protéger », confiait une mère au Asahi Shimbun le 5 janvier.
Les questions soulevées par l’accident nucléaire ont eu des répercussions partout dans le monde. « Il y aura un avant et un après Fukushima », considérait Jacques Repussard, directeur général de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) sur La Chaîne parlementaire (LCP), le 24 mars 2011 [8]. En France, un rapport de l’Autorité de sûreté adressé au gouvernement le 3 janvier 2012 impose de nouvelles mesures aux exploitants des centrales, notamment la création de dispositifs d’urgence supplémentaires et le renforcement des installations existantes. En revanche, il ne préconise aucune fermeture de centrale, malgré les appels des organisations anti-nucléaires. L’infiltration de militants écologistes de Greenpeace dans les centrales de Nogent-sur-Seine et de Cruas, le 5 décembre dernier, soulève par ailleurs la question de la sécurité en cas d’acte criminel. Si la France légitimait sa volonté de garder son parc de centrales en mettant en avant le faible coût du nucléaire, ces mises à jour risquent de rendre cette énergie sensiblement plus chère. Cependant, elles semblent indispensables car Fukushima nous rappelle qu’une énergie bon marché peut être payée au prix fort
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Sujet: Re: Le Véritable Visage Du Nucléaire Jeu 16 Fév 2012 - 13:47
Rapport énergies 2050: la pensée unique au secours du nucléaire 14 Février 2012 Par benjamindessus
La synthèse du rapport de la Commission Energies 2050 présentée le 13 février à la presse ne fait pas dans la dentelle en dénonçant «les analyses simplistes celles qui présentent les avantages en oubliant les inconvénients…» et plus loin «certains scénarios ne sont envisageables qu’au prix de révolutions dans les comportements individuels et sociaux qui ne nous semblent ni crédibles ni souhaitables». Sont visés évidemment les scénarios de négawatt et de Global Chance qui ont l’inconvenance d’envisager de rendre les mêmes services à la population avec moins d’énergie et en particulier moins d’électricité qu’aujourd’hui. Ils sont donc accusés « de prôner la mise en œuvre d’une société autarcique qui ne ferait que gérer la pénurie dans tous les domaines de la vie courante ».
Après une telle réaffirmation du dogme de la croissance indéfinie et indépassable de la consommation d’électricité, ne reste plus qu’à examiner le coût de production du kWh pour montrer, comme on pouvait s’y attendre, que « ne rien faire » est ce qui coûte le moins cher : prolongeons au maximum la durée du parc jusqu’à ce que l’Autorité de sûreté nucléaire l’interdise ! Après on verra bien…
Mais c’est plutôt à la validité économique de ces scénarios « révolutionnaires » que s’attaque le corps du rapport. Trop d’EPR par exemple dans le scénario de référence choisi pour la comparaison avec le scénario de sortie du nucléaire en 20 ans de Global Chance, un coût du kW et du kWh produit par ces EPR bien trop élevés.
Soit ! Mais que se passe t’il si l’on compare notre scénario de sortie à un scénario tout ce qu’il y a de plus officiel comme le scénario AMS Objectif[1], commandé par la Direction générale de l’énergie et du climat du ministère de l’industrie au bureau d’études Enerdata pour ses négociations à Bruxelles, en adoptant les coûts recensés par la Cour des comptes dans son rapport du 31 janvier dernier[2] ?
Dans le cas où l’on remplace les réacteurs du parc actuel par des EPR dans le scénario de la DGEC, on trouve encore, avec les données chiffrées de la Cour des comptes, un avantage économique au scénario de sortie du nucléaire : une facture annuelle inférieure de 8% pour le scénario de sortie et un investissement cumulé analogue
Dans le cas où l’on maintient le parc actuel pour 20 ans de plus, les factures des deux scénarios deviennent quasiment équivalents : une facture 4% supérieure pour le scénario de sortie du nucléaire. Par contre le cumul d’investissement du scénario GDEC tombe à 267 Md€ contre 451 pour le scénario « Sortie du nucléaire », ce qui n’a rien de surprenant puisqu’on repousse les investissements lourds au delà de 2030.
L’explication en est simple : les coûts de mise à disposition d’une économie d’électricité d’un kWh, et en particulier d’électricité spécifique (l’éclairage, le froid, l’électroménager, la télévision, l’informatique, etc) sont généralement nettement bien moindres que ceux de mise à disposition d’un kWh d’électricité à l’usager final.
C’est la principale raison pour laquelle les scénarios sobres et efficaces en électricité obtiennent de bonnes performances en terme de coût d’investissement et de facture annuelle des usagers.
Mais plutôt que de reconnaître ce fait bien connu partout ailleurs qu’en France, voire d’en discuter les limites, et très probablement pour éviter d’affronter la colère des producteurs d’électricité[3], ce point n’est pas même discuté dans le rapport. On se souvient à ce propos des déboires de Madame Kozusco-Morizet qui proposait une prime de 100 ou 150 euros aux ménages dits « modestes » pour se procurer un réfrigérateur de classe A++ plutôt qu’un réfrigérateur de faible efficacité électrique. On peut supposer en effet que ses services avaient pris la précaution de vérifier, avant de faire cette proposition que cette prime se justifiait par les économies d’électricité engendrées au cours de la vie de l’appareil. La résistance du lobby des électriciens (producteurs et constructeurs ) a eu pourtant bien vite raison de son engouement passager pour les économies d’électricité.
On sait aussi, en observant nos voisins, que ces politiques sont parfaitement possibles à mettre en place. En Allemagne par exemple, dont les dépenses d’électricité hors usages thermiques (chauffage et eau chaude sanitaire électrique qui sont une spécialité française) étaient équivalentes à celles d’un français en 1999, la politique d’économie d’électricité engagée s’est révélée très efficace : 10 ans plus tard la consommation domestique moyenne d’un allemand est 27% plus faible que celle d’un français[4] . Personne ne semble pourtant dire que nos voisins sont revenus à la bougie. Mais cela passe par une volonté politique, par une politique industrielle pérenne, par des incitations et des réglementations adaptées.
Alors que reste –t’il à nos rapporteurs pour tenter de déconsidérer les stratégies alternatives proposées plutôt que les discuter pied à pied ? Tenter de les diaboliser en utilisant des « éléments de langage » bien rôdés, révolution, autarcie, pénurie, pour faire peur à nous autres, bons pères de famille.
C’est en effet tellement plus simple de se retrancher derrière une recommandation du type de celle que nous produisent sans ciller nos rapporteurs sourcilleux de démocratie: « s’interdire toute fermeture administrative d’une centrale nucléaire qui n’aurait pas été décidée par l’exploitant à la suite des injonctions de l’Autorité de sûreté. » que d’engager les citoyens à prendre en main leur avenir énergétique.
Et le débat démocratique dans tout cela ? Inutile puisque la catastrophe de Fukushima est un non événement pour notre ministre de l’industrie qui réussit la performance notoire à ne pas écrire le mot sûreté nucléaire dans son dépliant publicitaire «Les enseignements préliminaires du rapport de la Commission Energies 2050[5] » diffusé largement à la presse quelques jours avant la sortie du rapport.
[1] « Scénarii prospectifs énergie - climat - air de référence concernant la France dans un cadre
européen et international à l'horizon 2030» février 2011
[2] Sortir en 20 ans du nucléaire : à quelles conditions et à quels coûts ?www.global- chance.org
[3] On notera avec intérêt que les électriciens n’envisagent généralement des économies d’énergie que dans le chauffage des bâtiments et de préférence sur d’autres formes d’énergie que celles qu’ils vendent. C’est le cas des certificats d’économie du système européen ETS où une majorité des certificats d’économie obtenus par les électriciens concernent une énergie qui n’est pas celle qu’ils vendent.
[4] L’énergie en Allemagne et en France, une comparaison instructive, Cahiers de Global Chance n°30, www.global-chance.org
Sujet: Re: Le Véritable Visage Du Nucléaire Jeu 16 Fév 2012 - 13:50
Fukushima, quand c’est fini, ça recommence
A presque un an de la catastrophe, alors que Tepco affirmait sans sourire que les réacteurs étaient « en état d’arrêt à froid », voila que brusquement le réacteur n°2, celui qui contient du mox, donc du plutonium, refait parler de lui, dans l’indifférence irresponsable des grands médias.
Affirmant tout d’abord qu’il y avait seulement un « défaut de thermomètre », mais démontrant son propre mensonge en augmentant le débit d’injection d’eau dans la cuve du réacteur n°2, Tepco accepte du bout des lèvres de dire qu’il y aurait quelques problèmes à Fukushima. lien
On se souvient qu’en novembre 2011, une première réaction de fission s’était produite sur ce même réacteur, évènement qui n’a pas soulevé beaucoup d’émotion. lien
Depuis mars 2011, selon l’IRSN, les réacteurs accidentés de Fukushima Daiichi sont refroidis par des injections d’eau de l’ordre de 10 mètres cubes à l’heure, et Tepco avait annoncé en décembre dernier que la température des cuves était sous contrôle.
Affirmation à prendre avec quelques précautions.
Au-delà de l’eau injectée, Tepco a aussi utilisé de l’acide borique, ce qui n’est pas une bonne nouvelle. lien
Il est généralement utilisé pour éviter qu’une réaction en chaine ne se produise. lien
Le premier ministre japonais Yoshihiko Noda avait donc fait l’annonce optimiste de « l’état d’arrêt à froid », affirmant sans rire : « les réacteurs sont stables et la seconde phase du plan est achevée », et que du coup une reprise de la réaction de fission était écartée. lien
L’ASN (autorité de sureté nucléaire) définit ainsi l’arrêt à froid : « la situation d’un réacteur nucléaire à l’arrêt dans lequel l’état du fluide de refroidissement se rapproche de celui qui correspond aux conditions ambiantes de pression et de température ».
Or contre toute attente, ça chauffe grave à Fukushima, obligeant l’exploitant à augmenter l’injection d’eau, en la portant à 13 mètres cubes.
Plus grave, du Xénon a été retrouvé dans l’enceinte de confinement du réacteur n°2, ce qui signifie qu’une réaction en chaîne incontrôlable a eu lieu, et qu’elle est peut-être encore en cours en ce moment. lien
Il faut savoir que les xénons 133 et 135 se créent lorsqu’il y a fission nucléaire de l’uranium. lien
Malgré tous les efforts de l’exploitant, la température continue de monter, et voisinerait les 300°C, ce qui fait craindre aux travailleurs sur place la possibilité d’une explosion. lien
Cela expliquerait l’augmentation constatée de la radioactivité sur le site, passant de 4,45 Mbq/km2 à 98,2 Mbq/km2 pour le césium 134, le césium 137 passant de 6,46 Mbq/km2 à 139 Mbq/km2. lien
Alors qu’à Tchernobyl, suite aux différentes interventions, la situation reste relativement stable, grâce au sacrifice de quelques dizaines de milliers de travailleurs sur l’autel du sacro-saint nucléaire, à Fukushima, rien n’est réglé.
Bien au contraire.
Les alertes se multiplient, et selon la NSC (commission de sécurité nucléaire japonaise), on assiste actuellement à une distribution massive de pastille d’iode, afin de contrer une nouvelle pollution radioactive.
Ces pilules, en saturant la thyroïde, empêchent provisoirement la radioactivité de se fixer dans l’organisme des japonais en danger.
Et puis le danger ne se limite pas au réacteur n°2, elle s’étend au N°3, car celui-ci vient de montrer des signes inquiétants d’activité.
Le 7 février 2012, un panache de fumée s’est élevé au dessus du réacteur détruit. lien et lien
A l’évidence, il ne s’agit pas d’un feu de broussailles, ou de quelques japonais décidés à organiser un barbecue improvisé.
En attendant, c’est officiellement que 573 personnes sont décédées suite à la catastrophe survenue dans la centrale de Fukushima. lien
Sur ce lien, la caméra qui filme en continu les réacteurs endommagés de Fukushima.
Sur Encyclo, le 11 mars, la réalisatrice Marie Linton proposera un reportage inédit « Fukushima : retour en zone rouge ». lien
Récemment quelques élus français ont pu se rendre au Japon pour constater la gravité de la situation, regrettant qu’ils n’aient pas été très nombreux à répondre à l’appel, tant ce voyage était instructif. lien
L’adjoint au maire de Chinon, Yves Dauge, était du voyage et a déclaré : « tout ce qui nous a été dit me perturbe beaucoup. A l’avenir, qui va vouloir s »’installer ici ? Quelle entreprise va vouloir investir ? »
En attendant, au Japon, les pertes financières s’accumulent, et récemment, malgré le soutien massif de l’Etat, lequel a avancé 90% du montant, sans la moindre garantie d’un éventuel remboursement, Tepco a admis une perte de plus de 6 milliards d’euros pour les 3 derniers trimestres de son exercice.
Cette somme, pour importante qu’elle paraisse, n’est qu’une maigre partie des sommes qu’il faudra débourser.
Aujourd’hui encore, au-delà des 100 000 habitants évacués dans le périmètre, largement insuffisant des 20 km autour du site, Tepco évalue à 1,5 million le nombre de japonais qui devront être indemnisés.
Un panel d’expert à évalué à 44 milliards la facture totale nécessaire au dédommagement suite à la catastrophe nucléaire. lien
Tepco envisage de dépenser 10 milliards d’euros pour démanteler un jour les réacteurs hors service, mais l’expérience française, avec le démantèlement de « super » phénix, prouve que ce chiffre sera largement sous évalué.
C’est d’ailleurs une lapalissade, outre les dommages subis, les pertes de territoire, les maladies et les morts imputables au nucléaire, la facture du démantèlement est totalement à revoir.
En 2005, la cour des comptes avait estimé le démantèlement de la centrale de Brennilis à 480 millions d’euros. Aujourd’hui on parle en milliards.
Prudemment EDF aurait provisionné 2 milliards d’euros pour la déconstruction des 58 réacteurs français. lien
Or le site de « super » phénix estimé pour son démantèlement à 900 millions d’euros, en coutera 10 ou 11 milliards, soit plus de 10 fois plus que prévu (lien) et du coup, les 2 milliards prévus pour le démantèlement de tout le parc français paraissent un peu étriqué.
Récemment, la députée européenne Michelle Rivasi, avait estimé le cout de la catastrophe japonaise entre 100 et 500 milliards d’euros (lien) et Tchernobyl, en fin de compte en coutera autant.
Aujourd’hui, entre le prix du kilowatt éolien et celui du nucléaire, il n’y a pas photo : celui du nucléaire étant largement sous évalué, ils sont aujourd’hui tous les deux au même niveau, sauf que, comme le fait remarquer Michelle Rivasi : « à 80 € le MWh, l’électricité produite par l’EPR coûterait le même prix que l’éolien aujourd’hui, mais à choisir, je préfère qu’un avion s’écrase sur une éolienne que sur une centrale nucléaire ». lien
Et si on ajoute à l’équation le prix du démantèlement et celui, hypothétique, du traitement des déchets, il n’est pas difficile de choisir, d’autant que nous sommes dépendants de l’uranium, alors que le vent n’a pas besoin d’être importé. lien
Mais le président actuel du navire « France », droit dans ses petites bottes, continue d’affirmer son soutien au nucléaire français.
A Fessenheim, il s’est félicité des 700 contrôles annuels de l’ASN, assurant que ceux-ci étaient en toute impartialité et transparence, sauf qu’il a refusé que des experts indépendants puissent faire ces visites, (lien) et qu’à tout prendre, 700 contrôles c’est finalement peu, puisque ça ne fait jamais qu’un contrôle mensuel par réacteur.
Avec un peu de recul, on peut aussi s’interroger sur les 750 incidents annuels que nous avons annuellement.
La longue liste des divers accidents ou incidents survenus en France est sur ce lien.
Récemment, la centrale nucléaire de Civaux à connu quelques déboires avec sa tuyauterie (lien) et le 1 février 2012, l’ASN a produit un rapport accablant sur cette installation suite à une fuite de tritium constatée dans la nappe phréatique située sous la centrale. lien
On peut aussi se rappeler qu’en 40 ans notre planète a connu 5 accidents majeurs : Three Miles Island, Tchernobyl, et les 3 réacteurs de Fukushima, soit un accident pour 3600 « années réacteurs » comme l’explique le Docteur Bruno Bourgeon, alors qu’on tablait sur 1 pour 100 000. lien
Le 11 mars prochain, à partir de 13h30 les opposants aux nucléaire venus des 4 coins du pays, et d’ailleurs, vont organiser la plus grande chaine humaine jamais organisée en France. Elle ira d’Avignon à Lyon et pour y participer c’est sur ce lien.
Il est probable que l’autocrate président n’y participera pas, mais on risque au moins d’y trouver Eva Joly. lien
Quant à Sarközy, il s’est rendu à Bourgoin Jallieu, jouant le« pyromane pompier », responsable de la faillite de la filière photovoltaïque, et allant plastronner, en compagnie du patron d’EDF, le 13 février 2012, voulant apparaitre comme le sauveur de Photowatt alors qu’il en est le prédateur. lien
Comme me suggère mon vieil ami africain : « le chien a beau avoir quatre pattes, il ne peut emprunter deux chemins à la fois ».
L’image illustrant l’article provient de « leblogalupus.com »
Merci aux nombreux internautes, en particulier au site « Fukushima informations » et au blog « fukushima », pour leurs précieuses informations.
Olivier Cabanel
Invité Invité
Sujet: Re: Le Véritable Visage Du Nucléaire Sam 25 Fév 2012 - 10:34
"recits de Fukushima " sur Arte à partir du 6 mars 2012
Invité Invité
Sujet: Re: Le Véritable Visage Du Nucléaire Sam 25 Fév 2012 - 10:39
Fukushima : niveaux très élevés de radioactivité dans des municipalités de la zone évacuée
LEMONDE.FR avec AFP | 24.02.12 | 15h54 • Mis à jour le 24.02.12 | 15h59
Une ville évacuée dans le périmètre d'exclusion de 20 km autour de la centrale.REUTERS/STRINGER
Un rapport d'étape du ministère de l'environnement japonais, rendu public vendredi 24 février, confirme des niveaux très élevés de radioactivité dans des municipalités de la zone évacuée autour de la centrale nucléaire de Fukushima, théâtre d'un accident après le tremblement de terre et le tsunami du 11 mars. Ce document, qui se fonde sur des mesures effectuées entre le début de novembre 2011 et la mi-janvier 2012, vient corroborer les résultats antérieurs.
Le rapport met en avant des niveaux de radioactivité pouvant atteindre 470 millisieverts par an, comme dans la ville de Futaba, au nord de Fukushima, alors que la norme habituelle en conditions normales n'excède pas 1 millisiervert par an. Toutefois, précise le rapport, les taux enregistrés varient énormément, même au sein de la même commune, ce qui prouve une dispersion très hétérogène de la contamination. Ainsi certaines mesures prises à Futaba mettent en avant des niveaux parfois proches de la normale.
RAPPORT FINAL DANS LES PROCHAINES SEMAINES
La zone interdite et évacuée s'étend aujourd'hui sur un rayon de 20 kilomètres autour du complexe atomique de Fukushima-Daïchi, à laquelle s'ajoutent quelques localités plus distantes mais fortement touchées. Le gouvernement japonais entend redécouper cet ensemble en fonction des niveaux de contamination réellement constatés à chaque endroit. Le rapport final du ministère de l'environnement est attendu dans les prochaines semaines. Il devrait déclarer inhabitables les lieux qui présentent une radioactivité supérieure à 50 millisieverts par an.
Une zone dite "de préparation au retour" devrait également être créée là où la dose d'exposition aux radiations est comprise entre 1 et 20 millisieverts par an. Cette aire sera en priorité décontaminée, pour s'approcher le plus possible de 1 millisievert par an, limite légale habituelle. Toutefois, pour rendre les lieux vivables, il faudra aussi remettre en état les infrastructures, fortement endommagées par le séisme et le tsunami et laissées à l'abandon pendant neuf mois.
Une zone "d'habitat limité" est également en projet. Elle devrait voir le jour là où la dose de radiations se situe entre 20 et 50 millisieverts par an. Les localités concernées seront encore interdites plusieurs années, mais la décontamination y sera entreprise pour ramener le niveau en deçà de 20 millisieverts annuels et permettre à plus long terme le retour des résidents.
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Sujet: Re: Le Véritable Visage Du Nucléaire Sam 25 Fév 2012 - 22:26
Je te remercie pour les articles ! Encore des preuves qui montrent à quel degrés les autorités peuvent nous mentir en faussant les données
Cela ferra bientôt un an que cette catastrophe à l'échelle mondiale a eu lieu malgré cela plus personne n'en parle c'est comme si tout le monde avait un peu oublié ce qui s'était passé et les dangers toujours permanents qui tourne autour de nous
la belle fleur Fleur Passionnée
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Sujet: Re: Le Véritable Visage Du Nucléaire Dim 26 Fév 2012 - 9:02
Très intéressant
Je trouve sa une bonne idée d'avoir mis ce topic en lisant les articles , on comprend vraiment a quel point les média nous cachent la vériter !! a quel point le nucléaire est dangereux mais aussi que notre planete est dans un réel danger si nous continuons de rester les bras croiser !!!
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Sujet: Re: Le Véritable Visage Du Nucléaire Dim 26 Fév 2012 - 20:30
Sujet: Re: Le Véritable Visage Du Nucléaire Mer 29 Fév 2012 - 18:22
Japon : Tokyo en danger à cause de Fukushima ?
Fukushima : le bilan de l'IRSN
L'Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN) présente son bilan de l'accident de Fukushima. Entre autres priorités : l'état de sûreté du site, la contamination des sols et le suivi sanitaire de la population.
Le bilan est sans appel. Pour l'Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire, l'IRSN, l'accident nucléaire de Fukushima aurait pu être la cause de la destruction de Tokyo. Une hypothèse également envisagée par le gouvernement japonais.
Le scénario catastrophe La capitale japonaise rayée de la carte. Ce scénario catastrophe a été envisagé un temps. C'est du moins ce que révèle également une commission indépendante japonaise. " J'ai pensé à un scénario diabolique" a déclaré Yukio Edano. Le porte-parole du gouvernement redoutait des conséquences dramatiques après l'accident de la centrale de Fukushima, comme une série d'explosions nucléaires. Des plans d'évacuation de la capitale avaient même été dressés à la mi-mars, au cas où... La préfecture de Tokyo compte, rien qu'à elle seule, 13 millions d'habitants. S'y ajoutent les trois préfectures voisines, le "grand Tokyo" forme la plus grande agglomération urbaine du monde avec ses 35 millions d'habitants.
TEPCO mis en cause Au pire moment de la crise, le gérant de la centrale nucléaire, Tokyo Electric Power (Tepco) avait voulu évacuer le site atomique pour tenter de sauver ses employés. Une décision refusée catégoriquement par le Premier ministre de l'époque, Naoto Kan. Les employés déjà contaminés n'avaient pas d'autres choix que de tenter de maîtriser le désastre et d'aider les secours envoyés à essayer de juguler la catastrophe.
La contamination Reste la contamination. Le dernier document émanant du ministère japonais de l'Environnement confirme des taux très élevés de radioactivité dans des municipalités autour de la centrale accidentée de Fukushima, lieux qui resteront pour certains inhabitables. Selon ce rapport, la campagne de mesures effectuées entre début novembre 2011 et mi-janvier 2012 montre des niveaux de radioactivité pouvant monter à 470 millisieverts par an, alors que la norme habituelle en conditions normales est annuellement de moins de 1 millisiervert. Actuellement la zone interdite et évacuée s'étend sur un rayon de 20 kilomètres autour du complexe atomique (territoire auquel ont été ajoutées quelques localités plus distantes très touchées). Le gouvernement japonais a décidé de redécouper cet ensemble en fonction des niveaux de contamination réellement constatés à chaque endroit. Tous les lieux présentant une radioactivité supérieure à 50 millisieverts par an seraient décrétés inhabitables. Le ministère envisage également de créer une "zone d'habitat limité", là où la dose de radiations se situe entre 20 et 50 millisieverts par an. Les localités concernées seront encore interdites à la population plusieurs années, mais la décontamination y sera entreprise pour ramener le niveau en-deçà de 20 millisieverts par an. AFP et IRSN
Sujet: Re: Le Véritable Visage Du Nucléaire Dim 4 Mar 2012 - 8:20
" video non censurée
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Sujet: Re: Le Véritable Visage Du Nucléaire Dim 4 Mar 2012 - 8:23
" video non censurée "
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Sujet: Re: Le Véritable Visage Du Nucléaire Dim 4 Mar 2012 - 8:25
" vidéo non censurée "
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Sujet: Re: Le Véritable Visage Du Nucléaire Dim 4 Mar 2012 - 8:28
" vidéo non censurée "
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Sujet: Re: Le Véritable Visage Du Nucléaire Dim 4 Mar 2012 - 8:30
" vidéo non censurée "
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Sujet: Re: Le Véritable Visage Du Nucléaire Dim 4 Mar 2012 - 8:32
" vidéo non censurée "
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Sujet: Re: Le Véritable Visage Du Nucléaire Dim 4 Mar 2012 - 8:34
" vidéo non censurée "
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Sujet: Re: Le Véritable Visage Du Nucléaire Dim 4 Mar 2012 - 8:37
" vidéo censurée "
- Vidéo aérienne de la centrale de Fukushima Daiichi du 26 février 2012 https://www.youtube.com/watch?v=gsAQeOUGvUA&feature=uploademail
la belle fleur Fleur Passionnée
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Sujet: Re: Le Véritable Visage Du Nucléaire Dim 4 Mar 2012 - 9:03
hé ben
Invité Invité
Sujet: Re: Le Véritable Visage Du Nucléaire Dim 4 Mar 2012 - 9:46
Cryptome est un site web hébergé aux États-Unis qui collectionne des milliers de documents sensibles ou censurés par divers gouvernements depuis 1996. Le propriétaire du site est John Young, un architecte de New York.
Il publie régulièrement des photos de la centrale de Fukushima Daiichi depuis le début du mois d'avril 2011 :
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Sujet: Re: Le Véritable Visage Du Nucléaire Lun 5 Mar 2012 - 14:02
eh ben Merçi Jean pierre et Candice de participer vivement a se topic !! je le trouve très interessant grace a tous ses articles