Les calanques de Marseille, le projet de parc national.
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Sujet: Les calanques de Marseille, le projet de parc national. Dim 15 Jan 2012 - 8:53
Les calanques de Marseille s'étendent sur plus de vingt kilomètres de côtes sur la mer Méditerranée entre le village des Goudes, quartier du sud-ouest de la ville de Marseille, et la commune de Cassis, dans les Bouches-du-Rhône. Elles ne se trouvent qu'à quelques minutes de la Canebière. C'est un des sites les plus remarquables de France, et une zone majeure de ressources naturelles et d'activités sportives pour son million de visiteurs annuels. Le mot calanque (du provençal « calanco », « escarpé ») désigne une vallée creusée par une rivière, puis récupérée par la mer.
Elles pourraient bénéficier de la protection d'un Parc national en 2012. Elles seraient le premier parc national périurbain d'Europe. Afin de réempoissonner les eaux, certaines zones du futur parc seront interdites à la pêche pour servir de nurseries naturelles.
Les innombrables fossiles incrustés dans le calcaire témoignent d'une histoire qui a commencé, il y a plus de cent millions d'années, par l'accumulation de sédiments au fond de la mer, puis par un soulèvement à l'ère tertiaire, époque de la formation des Alpes. L'érosion a accentué les fractures, pour donner naissance au relief tourmenté que l'on observe aujourd'hui. Wikipedia...
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Sujet: Re: Les calanques de Marseille, le projet de parc national. Dim 15 Jan 2012 - 9:04
Dernière édition par jean-pierre le Jeu 3 Mai 2012 - 21:14, édité 2 fois
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Sujet: Re: Les calanques de Marseille, le projet de parc national. Mer 18 Avr 2012 - 21:10
Le décret de création du Parc national des Calanques a été signé par François Fillon.
Le Premier ministre, François Fillon, en outre ministre de l'écologie, a signé le décret de création du Parc national des Calanques, le 10e parc national français et le 1er parc périurbain d'Europe, dont 90% de la surface est en mer.
Lancé en 1999 : le projet avait été lancé en 1999 et adopté en janvier dernier par le Groupement d'intérêt public des Calanques, après de longues péripéties. Il doit permettre, selon le ministère, "de concilier au mieux les activités professionnelles et de loisirs avec la protection de ce territoire".
3e parc au monde : ce parc devient le troisième parc périurbain au monde, après ceux du Cap (Afrique du Sud) et de Sidney (Australie). Sept communes sont concernées, dont Marseille, Cassis et La Ciotat.
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Sujet: Re: Les calanques de Marseille, le projet de parc national. Mer 18 Avr 2012 - 21:13
Le Parc des Calanques officiellement créé
Publié le mercredi 18 avril 2012 à 20H29
Le décret a été signé aujourd'hui par François Fillon
Au large de Sormiou et Morgiou, le coeur marin du futur Parc national des Calanques comptera bientôt au nombre des aires marines protégées du littoral français.
Premier ministre et ministre de l'Ecologie, François Fillon vient de signer le décret pris en Conseil d'Etat donnant officiellement naissance au Parc national des Calanques. 10e Parc national français, c'est le premier de type périurbain -il n'en existe que deux, au Cap (Afrique du Sud) et à Sidney (Australie).
Le Parc des calanques s'étend sur près de 158 000 hectares répartis sur sept communes : Marseille, Cassis, Carnoux-en-Provence, Ceyreste, La Ciotat, La Penne-sur-Huveaune et Roquefort-la-Bédoule et abrite quelque 140 espèces protégées, dont l'un des trente derniers couples d'aigles de Bonelli présents en France. La majeure partie de son territoire (près de 90%) est située en mer où 60 espèces patrimoniales sont recensées -dont des dauphins et des tortues marines. Près de 90 sites archéologiques y ont été mis au jour, comme la grotte Cosquer, au cap Morgiou, abritant des peintures rupestres dont les plus anciennes datent d'il y a 27 000 ans.
Ce Parc national "s'inscrit dans le cadre des objectifs de la stratégie nationale pour la création et la gestion des aires marines protégées", adoptée aujourd'hui par le ministère de l'Ecologie, et qui doit permettre de placer 20% des eaux françaises sous protection à l'horizon 2020. Il doit permettre, selon le ministère, "de concilier au mieux les activités professionnelles et de loisirs avec la protection de ce territoire". La création du parc, souligne le ministère, "garantira un cadre structuré de gestion et de protection de ce patrimoine unique, en synergie avec tous les acteurs existants".
Le projet avait été lancé en 1999 et adopté en janvier dernier par le Groupement d'intérêt public (GIP) des calanques, après de longues péripéties.
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Sujet: Re: Les calanques de Marseille, le projet de parc national. Mer 18 Avr 2012 - 21:20
Le parc national des calanques est né ce mercredi 18 avril avec la signature du décret de création par le Premier ministre François Fillon. Ce dernier vient officialiser la chose jeudi à Cassis et Marseille. Pour Guy Teissier, président du GIP (Groupement d’Intérêt public) des calanques et député UMP des Bouches-du-Rhône, c’est l’aboutissement de 15 années de discussions.
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Sujet: Re: Les calanques de Marseille, le projet de parc national. Ven 20 Avr 2012 - 12:10
« Une belle récompense » 19-04-2012 Dernière mise à jour : ( 19-04-2012 )
Après la création du parc national, le président du GIP des calanques Guy Teissier ne cache pas sa satisfaction. Il aura mis plus de 15 ans à aboutir.
Enfin c’est chose faite : le parc national des calanques est né mercredi 18 avril avec la signature du décret de création par le Premier ministre François Fillon. S’il est quelqu’un qui savoure bien cet instant, c’est Guy Teissier, président du GIP (groupement d’intérêt public) des calanques, par ailleurs député UMP des Bouches-du-Rhône et maire des 9e et 10e arrondissements de Marseille. Il revient sur un dossier qui aura mis plus de 15 ans à aboutir.
Alors, heureux ? C’est une grande satisfaction pour l’élu que d’arriver au bout de ce projet. Une belle récompense de voir ce qu’il est devenu parce que ça a été long et compliqué, qu’il y a eu beaucoup de tiraillements. Nous sommes partis de quelques discussions avec des amoureux de la nature et très vite nous avons abouti à cette transversalité qui a dépassé les clivages. Aujourd’hui, je découvre quelque chose que je ne mesurais pas encore. J’ai pu constater qu’il y a un véritable engouement pour ce parc.
Quelle portée va avoir ce parc ? Pour commencer, sachez que rien n’a bougé concernant le périmètre du parc. Le conseil d’Etat a validé celui que nous avions défini. Ce sera le troisième parc périurbain et maritime du monde. Quelque chose d’extra, une chance pour Marseille et pour sa métropole. Un objet monde qui va poser notre ville comme un lieu d’excellence en matière de protection de l’environnement. C’est aussi un objet de développement de nos territoires où toutes les activités humaines sont conservées comme les vignobles cassidains ou la zone Athélia 5 à La Ciotat. Bref ce ne sera pas un bocal sur lequel on met un couvercle.
Que vont devenir les treize salariés du GIP ? Nous avons obtenu de l’Etat qu’ils soient intégrés dans le futur établissement public. Ce sont tous des jeunes hommes et femmes, très diplômés et peu payés, qui se sont engagés avec passion et un grand sens de la mission.
Qui va diriger le futur parc ? Nous avons proposé trois candidatures, le ministère entérinera l’une d’entre elles. Ce sont des fonctionnaires, ils viennent tous de grandes écoles comme l’X ou les Eaux et forêts. L’idée, c’est de trouver la meilleure adéquation entre le tempérament méditerranéen et la compétence.
Vous avez annoncé que vous alliez passer la main sitôt le parc créé. Quel est votre prochain combat ? Je partirai quand le parc sera vraiment créé, en septembre, octobre, le temps de le mettre en forme, que les collectivités délièrent, que le directeur soit nommé. Après évidemment le prochain combat c’est de gagner les législatives. Pour la droite, la lutte risque d’être rude dans certaines circonscriptions comme celles de Renaud Muselier ou Valérie Boyer… Je ne suis pas là pour me réjouir du malheur des autres [il nous montre l’article de nos confrères de Libération sur la mise en examen de la femme de Renaud Muselier et les suites de l’affaire Guérini Ndlr], mais ces affaires, qu’elles viennent d’un côté comme de l’autre éclaboussent toute la classe politique. J’avais d’ailleurs déposé une proposition de loi pour que les collectivités locales ne soient pas paralysées dans ce cas comme l’a été le conseil général à un moment. Sinon mon prochain combat c’est la question des transports, pour un vrai schéma cohérent. Car nous avons pris du retard, cette ville est devenue « incirculable ».
PROPOS RECUEILLIS PAR MIREILLE ROUBAUD
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Sujet: Re: Les calanques de Marseille, le projet de parc national. Ven 20 Avr 2012 - 12:11
Sujet: Re: Les calanques de Marseille, le projet de parc national. Sam 21 Avr 2012 - 9:40
Les élus saluent la fin de la plate-forme pétrolière
Publié le 10 avril 2012.
C'est une décision saluée unanimement. Vendredi, Nicolas Sarkozy a donné un coup d'arrêt au projet de plate-forme pétrolière au large du parc des Calanques, qui doit être inauguré dans quelques jours : « Je n'accepterai pas de forages pétroliers en Méditerranée », a déclaré le Président-candidat en meeting à Caen. « C'est évidemment une excellente nouvelle, réagit Didier Réault, conseiller municipal UMP de Marseille. La cohérence a pris le dessus. On ne peut pas créer un parc des Calanques une semaine et autoriser la construction d'une plate-forme pétrolière la semaine suivante ». Selon l'élu, les déboires de Total en mer du Nord, avec la fuite de gaz sur la plate-forme Elgin, ont « certainement aidé ». Pour Sébastien Barles aussi, conseiller municipal écologiste, l'annonce de Nicolas Sarkozy constitue un soulagement : « On se doutait que la trêve présidentielle allait mettre fin au projet. Quoi qu'il en soit, cette décision consacre surtout la mobilisation citoyenne ».
NON à une plate-forme pétrolière au large de Marseille!
Ce n’est pas au moment où, enfin, se dégage un consensus pour protéger et préserver la nature, la faune et la flore de notre littoral méditerranéen…
Ce n’est pas SERIEUX de vouloir, la main sur le cœur, nous « accorder » la création du Parc National des Calanques…
C’est tout à fait IRRESPONSABLE, alors que nous savons que la Méditerranée, mer semi-fermée, est un grand danger de pollution intense, de penser ne serait-ce qu’un instant à proroger l’autorisation de forage à 24 Km de Marseille et des côtes provençales !
Pour le moins INADMISSIBLE mais de surcroît, à l’heure où nous avons des difficultés à mettre en place nos Grenelles de l’Environnement avec des catastrophes écologiques qui nous guettent à chaque instants dans le Monde où se trouve ces plates-formes pétrolières, vouloir poursuivre ces investigations peut être considérer comme CRIMINEL.
INCONCEVABLE, quand on sait que d’autres énergies naturelles existent par l’air, l’eau, le soleil, certaines essences de légumes et de fleurs…. Non polluantes et toutes aussi efficaces.
Nous refusons de voir s’installer une plate-forme pétrolière à deux pas de chez nous et dans tout autre endroit de la planète, et nous nous tournons résolument vers l’avenir et d’autres formes d’énergies renouvelables qui ne mettent pas en péril la vie d’autrui, ni de l’espace environnemental et des espèces vitales.
Nous exigeons du représentant de l’Etat, Préfet des Bouches-du-Rhône, Préfet de la Région PACA, l’arrêt immédiat de l’autorisation de forages et d’études, à la compagnie britannique « Melrose Resources ».
Sujet: Re: Les calanques de Marseille, le projet de parc national. Dim 29 Avr 2012 - 18:37
http://www.gipcalanques.fr/
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Sujet: Re: Les calanques de Marseille, le projet de parc national. Jeu 17 Mai 2012 - 17:31
Parc National des Calanques : une création qui aurait pu être réussie
La création officielle du Parc National des Calanques, par décret du 18 avril 2012 , fixant la réglementation du cœur et approuvant la charte, a donné lieu à des satisfactions. Cependant, FNE, et sa fédération régionale l’URVN FNE PACA, attendaient un Parc National un peu plus à la hauteur des enjeux.
Tout en saluant la création de ce dixième parc national permettant à la France de renouer en métropole avec cet emblématique outil de protection de la nature, FNE et l’URVN FNE PACA considèrent qu’acquérir l’image d’un parc national est une belle et noble chose, mais qu’en contrepartie, elle doit être aussi porteuse d’ambitions et en pleine adéquation avec les missions d’un tel outil et les enjeux terrestres et marins des Calanques. La déception est d’autant plus grande que l’avis du CNPN comportait de notables voies d’améliorations, mais qu’elles ont été minorées lors des consultations suivantes finales.
Un périmètre qui aurait pu être cohérent
Le périmètre du parc comporte, pour le cœur, des incohérences, en n’intégrant pas la bande littorale autour du Frioul, qui apparaît comme un isolat biologique, alors qu’il forme un tout avec la mer et les herbiers de posidonie qui l’entourent. De sérieuses lacunes persistent, avec la faiblesse du coeur – partie « Est » -, qui pouvait s’étirer tel un gradient écologique allant du canyon marin de Cassidaigne à l’intérieur des terres jusqu’aux forêts de Font Blanche, complétant écologiquement et « paysagèrement » le coeur – partie Ouest -, plus en façade maritime.
Pour l’Aire Optimale d’Adhésion (AOA), prépondérante entre les deux cœurs, les enclaves non intégrées qui subsistent et la vocation générique « d’habitation ou d’activité économique » alors que celle admise de « développement durable et d’éducation à l’environnement » n’est même pas mentionnée, font douter de la solidarité territoriale et écologique qu’il faudrait pourtant y développer.
Une réglementation qui oublie la protection de la nature
La poursuite d’une chasse de loisirs en cœur constitue un précédent lourd pour l’histoire et l’avenir des Parcs Nationaux, surtout avec des pratiques comme les lâchers de gibiers de tir et la chasse à la glue, où même la capture d’appelants est maintenant autorisée. Les activités humaines en cœur demandaient de créer des zonages de conservation adaptée, comme des réserves terrestres et/ou marines. Pourtant, ces réserves ne représentent que 0,22 % du cœur marin et 5 % du cœur terrestre (hors zonages pré-existants).
Une partie marine en recherche de cap
Le parc des Calanques étant marin à 84 % pour 43 500 ha, l’encadrement des activités et la création de zonage de conservation sont fondamentaux. Si la réglementation du cœur prévoit l’interdiction de compétitions, le chalutage, raclant les fonds d’un cœur de Parc National, peut se dérouler sur des fonds situés au-dessus de 100 m de profondeur et se poursuivre pendant encore 15 ans.
Des objectifs de conservation (réserves et zones de non prélèvement) sont posés avec déjà des localisations, mais ils dépendent de la reprise juridique par la préfecture maritime, seule compétente, des hypothétiques propositions du conseil d’administration (CA) du parc et il manque une finalité surfacique à atteindre pour s’inscrire dans les standards internationaux que l’on est en droit d’attendre d’au moins 20 % dans un cœur de Parc National.
La qualité des eaux constitue un enjeu majeur, avec les rejets des stations d’épuration, dont l’amélioration repose sur des simples mesures partenariales, sans référence à la DCE. En outre, les rejets des boues rouges de Gardanne pourront malheureusement se poursuivre, car seul le rejet solide s’arrêtera en 2015.
Une gouvernance qui demandait à être exemplaire
Sur 51 membres du conseil d’administration (CA), les APNE locales n’ont que trois sièges. La proportion officielle recherchée d’au moins 50 % de personnalités locales atteint là 82 % …. Le CA apparaît particulièrement déséquilibré et la voie de la protection du patrimoine naturel et la dimension nationale vont avoir du mal à s’exprimer. La mise en œuvre dynamique de la charte risque fort d’être laborieuse.
Déséquilibre aussi avec la répartition des pouvoirs entre le CA et le directeur. Le CA a des compétences réglementaires pour la chasse, la création de zones de conservation, la circulation, l’accès et le stationnement des véhicules, et les activités agricoles et pastorales, alors qu’on aurait pu s’attendre à ce qu’elles relèvent du Directeur.
Déséquilibre enfin avec le devenir du personnel de l’espace protégé du Frioul, alors que celui de Riou est repris par le Parc National.
FNE et l’URVN FNE PACA prennent acte de la création de ce parc. Mais elles gardent une double interrogation : la gouvernance du CA et la charte permettront-elles de répondre aux missions d’un Parc National avec les enjeux écologiques des Calanques ? Les mesures réglementaires du cœur et les mesures partenariales impliquant la volonté et l’engagement de chacun seront-elles pleinement prises et appliquées ?
L’avenir le dira ! Les associations seront vigilantes, continueront à requérir des améliorations pour le Parc National des Calanques et n’hésiteront pas à s’exprimer tant au CA, malgré leur faible place, que par tout autre moyen ! Source : FNE.
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