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| Les nouveaux chiens de garde | |
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Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Les nouveaux chiens de garde Mer 11 Jan 2012 - 9:21 | |
| j'ai également aimé le livre de Serge Halimi |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Les nouveaux chiens de garde Jeu 2 Fév 2012 - 9:46 | |
| Au Palmarès des détestations du Figaro : Les Nouveaux chiens de garde
par Henri Maler, le 2 février 2012
Nous devons l’avouer : nous n’avions pas, jusqu’alors, prêté attention à Sébastien Le Fol qui, pourtant, n’est rien moins que directeur–adjoint au Figaro. Jusqu’au moment où nous avons découvert l’articulet de son blog qui appelait au secours la BAC (Brigade Anti Culturelle), pour qu’elle le sauve du retour de l’œuvre de Pierre Bourdieu dans l’espace médiatique. On peut lire ici-même notre réponse à ce S.O.S. On lira ci-dessous d’autres soins d’urgence dont il est indispensable qu’il bénéficie.
L’articulet du blog se concluait ainsi : « Quelle mouche a donc piqué la "gauche molle" de vouloir exhumer ces vieilles lunes ? […] Ironie de l’actualité, un documentaire d’inspiration “bourdivine” en salle mercredi prochain, Les nouveaux chiens de garde […], intente le procès à charge de cette même gauche. Les patrons de Libération, du Nouvel Observateur et d’autres médias se voient accuser d’imposer une pensée unique “néolibérale” (sic). Camarade Bourdieu, réveille-toi, tes enfants sont devenus fous ! ».
Évidemment, Le Fol devait récidiver à propos du film et il le fit, le 11 janvier 2012, cette fois dans les colonnes du Figaro sous le titre « Ball-Trap tragique dans les médias ».
En vérité, ce qui est pathétique – et non pas tragique – c’est ce que cette éminence du journalisme culturel (qui n’est pas encore reconnue à sa véritable valeur) a retenu du film et qu’il résume, dès le début en une phrase : « Qui fabrique l’information en France ? Une “classe dominante”, socialement et politiquement homogène, faisant la promotion d’une pensée unique (celle du “capitalisme triomphant”) et usant de “leviers corrupteurs” pour asseoir son pouvoir ».
Évidemment, le film en question, même résumé par sa bande-annonce, n’a rien à voir avec ce qu’en dit Le Fol dont nous ignorons encore – l’enquête devrait se poursuivre… – s’il dit n’importe quoi parce qu’il ne comprend rien ou parce qu’il ne comprend pas ce qu’il dit lui-même.
Evidemment, il n’est nullement question dans ce film, pour désigner les nouveaux chiens de garde, d’une « classe dominante » : mais Sébastien Le Fol sait-il seulement ce qu’est une classe sociale ? Evidemment, quand il est question de « leviers corrupteurs », ils ne sont pas attribués à la « classe dominante », mais sont expliqués comme un effet parmi d’autres de l’appropriation des médias par des groupes privés qui bénéficient de marchés publics et disposent ainsi de « leviers politiques particulièrement corrupteurs ». Mais Le Fol, a voulu « faire court »… Sans doute n’avait-il rien à objecter au fait que Le Figaro appartienne au marchand d’armes Dassault, lui-même sénateur UMP.
Évidemment, il arrive parfois que même Sébastien Le Fol parvienne à écrire quelques mots exacts : « Collusions, accointances, soumission aux groupes industriels, copinages avec les politiques… ». Mais c’est pour se rattraper aussitôt : « Les chefs d’accusation défilent à l’écran pour forcer le trait déjà épais de ce zapping militant ». Evidemment, Le Fol ne milite pas, puisqu’il s’estime journaliste et que ce qu’il écrit n’a rien de militant. Il lui suffit de trouver que le trait est « épais » pour n’avoir rien à dire des « collusions, accointances, soumission aux groupes industriels, copinages avec les politiques… ».
Évidemment, Le Fol est choqué puisque « Les principaux accusés […] ne sont pas invités à se défendre ». Cet argument a déjà beaucoup servi ailleurs, et peut-être faudra-t-il y revenir plus longuement. On se bornera donc à répéter ici ce que nous avons déjà écrit- à propos d’une critique lue dans Le Monde : « Un film d’une heure 40 devrait en consacrer la moitié à donner la parole à ceux qu’il met en question : ceux-là même qui ont des kilomètres de papier journal et des centaines d’heure d’antenne d’avance et qui, malgré le film, continueront à barbouiller les colonnes des “tribunes libres” […] et à monopoliser les micros ! ».
Évidemment, Le Fol qui a la défense du pluralisme (des médiacrates…) chevillée au corps, supporte mal certaines intrusions : « En revanche, on entend beaucoup Michel Naudy, engagé à la gauche de la gauche ». Beaucoup ? À quatre reprises et pour moins de cinq minutes ! Mais pour Le Fol, c’est déjà beaucoup trop !
Évidemment, quand il dresse la liste de ceux qu’il appelle « les principaux accusés », Le Fol n’en retient que quatre sur plusieurs dizaines et qui ne sont pas « les principaux » : « Laurent Joffrin (Le Nouvel Observateur), Nicolas Demorand (Libération), Michel Field (Europe 1, LCI) et Denis Olivennes (Lagardère) ». Pourquoi ne mentionne-t-il que ceux-là pour leur opposer l’intrusion de Michel Naudy ? Cela coule de source : « Cela sent le règlement de comptes entre gauche dure et gauche molle. Les sociaux-traîtres au poteau ». Le Fol a tout compris, en ne fermant que l’œil qui lui aurait permis de distinguer quelques éditocrates et autres capitaines d’industrie communément classés à droite.
Péroraison : « Ce ball-trap sur grand écran vise juste parfois. Mais sa charge se révèle beaucoup trop manichéenne pour convaincre. En occultant totalement les effets de la révolution Internet sur l’information (abolition des hiérarchies, règne de la transparence), les auteurs ont l’air d’apposer une grille de lecture périmée sur le monde d’aujourd’hui ».
Évidemment, on ne saura jamais en quoi le film « vise juste parfois » ni en quoi le film serait « manichéen ». En revanche, on apprend que la « révolution Internet » a « aboli les hiérarchies » (au Figaro ?) et a imposé le « règne de la transparence » (de quoi ? pour qui ?).
Un article de Sébastien Le Fol dont il aurait pu se passer et nous priver ? Évidemment, puisqu’il est directeur adjoint du Figaro, préposé à la rubrique « Culture ». Cela au moins est transparent !
Comme il est évident qu’il est inutile que Serge Dassault surveille son clavier pour que Le Fol tapote des « idées saines » : c’est en cela qu’il est intéressant. Un peu.
Henri Maler
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Les nouveaux chiens de garde Jeu 2 Fév 2012 - 9:49 | |
| Les nouveaux chiens de garde font leur cinéma
par Acrimed, le 11 janvier 2012
En 1997, deux ans après le mouvement social de novembre et décembre 1995, la publication des Nouveaux chiens de garde, le livre de Serge Halimi, avait jeté un sacré pavé dans le marécage. Les bouledogues et les toutous sont de retour : ils sont sur grand écran, grâce au film de Gilles Balbastre et Yannick Kergoat. Allez les voir !
Depuis une quinzaine d’années, des livres (comme ceux de Pierre Bourdieu et Serge Halimi), des films (comme ceux de Pierre Carles), des journaux (comme PLPL, puis Le Plan B) et l’association Acrimed (son site et, désormais, Médiacritique(s), son magazine) contribuent à une critique radicale et intransigeante des médias qui s’était assoupie pendant les décennies précédentes. Le film, à la fois analytique et pamphlétaire, reprend et prolonge cette critique avec une rare efficacité : on ne sera pas surpris que nous le pensions, puisque le combat que livre ce film est aussi le nôtre (et que nous agissons depuis longtemps ensemble avec les réalisateurs et les auteurs) !
Les grincheux diront (et certains l’ont déjà dit) : « On le savait déjà ! » Mais pourquoi ne le disent-ils pas publiquement, plus souvent, et à un large public ? Les demi-habiles, que la satire défrise quand ils n’en sont pas les auteurs, diront : « C’est plus complexe. » Et il est toujours bon de l’affirmer, puisque c’est toujours vrai et vrai de tout. Mais tandis que les très subtils se perdent dans les méandres de la complexité qu’ils caressent et qu’ils se bornent souvent à proclamer parce qu’elle les protège de toute prise de position, les chiens de garde aboient… et la (petite) caravane des forts en thème continue de se gargariser.
Pourtant les choses sont simples : « Mon pouvoir, excusez-moi, c’est une vaste rigolade. Le vrai pouvoir stable, c’est le pouvoir du capital. Il est tout à fait normal que le vrai pouvoir s’exerce. » On pourrait s’arrêter sur cette phrase de Franz-Olivier Giesbert [1] et considérer que tout est dit. Ce n’est pas tout à fait exact… Il y a bien d’autres choses à dire. Et le film, sur le ton satirique qui est le sien, le dit. En très résumé, c’est dans la bande annonce :
Indépendance, objectivité et pluralisme : les ambitions fièrement affichées par les très hauts gradés des principaux médias ne résistent pas à l’épreuve. Certes, la France n’est pas la Corée du Nord... Mais grâce à ce film, et entre autres, on apprendra comment la rédaction de TF1 protège les intérêts de son employeur, le groupe Bouygues ; on découvrira comment les mandarins du journalisme se vendent (et quels sont les tarifs de leurs « ménages ») ; on appréciera les prestations des experts en expertise qui papotent partout et s’égarent souvent : pathétiques gardiens de l’ordre économique et social, qui, de Michel Godet à Élie Cohen en passant par Alain Minc, tournent en boucle entre les entreprises et les plateaux de télé sans cesser de marmonner la même antienne libérale depuis plus de vingt ans. Et parce que rien n’est plus efficace que le témoignage des intéressés eux-mêmes, la voix off, caustique, laisse la parole à la ribambelle des vedettes en tous genres : éditocrates, patrons, présentateurs, pseudo-savants. De moins médiatiques invités (par les réalisateurs) ponctuent le scénario de quelques remarques acides : les économistes Frédéric Lordon et Jean Gadrey, le journaliste Michel Naudy, le sociologue François Denord, et Henri Maler, l’un des fondateurs d’Acrimed.
Et comme ce film n’est pas un simple produit de consommation – livré aux consommateurs de contestation –, qu’il n’est, somme toute, qu’un point de départ et non un point d’arrivée, sa projection sera suivie un peu partout de débats, dont vous trouverez la liste ici.
Qu’on se le dise !
Acrimed |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Les nouveaux chiens de garde Dim 5 Fév 2012 - 10:41 | |
| Gilles Balbastre. « Un cri d'indignation face aux médias dominants »
Gilles Balbastre a réalisé avec Yannick Kergoat, « Les Nouveaux chiens de garde », un film qui dénonce l'état inquiétant pour la démocratie du paysage médiatique. Il sera demain à Marseille pour une projection-débat parrainée par les Amis du Monde Diplomatique et La Marseillaise.
La Marseillaise. Quelle est la genèse de votre film ?
Gilles Balbastre. Elle remonte à 1995, année d'un fort mouvement social contre le plan Juppé. Editorialistes et présentateurs vedettes dénonçaient alors à l'unisson « l'archaïsme » des salariés « arc-boutés sur leurs acquis face à une nécessaire réforme ». Dès lors, un collectif de critiques des médias Acrimed s'est développé avec Pierre Bourdieu, Serge Halimi, Pierre Carles, François Ruffin… Il a entrepris un travail de dissection et d'analyse du traitement médiatique du mouvement contre les réformes Raffarin, de la campagne sur le traité constitutionnel européen en 2005… L'écriture du film en elle-même débute en 2006 après une rencontre avec Jacques Kirsner, un producteur avec des convictions et des moyens. La crise financière de 2008 a chamboulé le scénario. Le montage a duré 9 mois mobilisant des archives, des contributions citoyennes et un gros travail graphique.
La Marseillaise. Pourquoi ce titre ? Qui sont les Nouveaux chiens de garde ?
Gilles Balbastre. Bien que le film ne soit pas à proprement parler, l'adaptation du livre de Serge Halimi, il a en a repris le titre, lui-même inspiré de l'ouvrage de Paul Nizan, Les Chiens de garde qui dénonçait les intellectuels bourgeois qui défendaient le pouvoir en place dans la violente crise des années 1930. Aujourd'hui, les éditorialistes et les présentateurs vedettes, l'encadrement d'une grande partie de la presse, ont pris le relais.
La Marseillaise. Qu'entendez-vous par-là ?
Gilles Balbastre. La collusion avec le pouvoir politique a perduré sous d'autres formes, elle se double aujourd'hui d'une collusion généralisée avec les milieux économiques. Quand on y regarde de plus près, nombre « d'experts » qui assènent en boucle leurs vérités sont liés à des grands groupes. Elie Cohen est par exemple toujours présenté à la télévision comme un « expert » en économie. On comprend mieux ses positions lorsque l'on sait qu'en 2010, en tant que membre des conseils d'administration de Pages Jaunes, Stéria, EDF énergies nouvelles, il a gagné 110.000 euros en jetons de présence.
Par ailleurs, l'influence de l'actionnaire dans les journaux est de moins en moins voilée. Par exemple, dans le numéro du Monde qui critique sévèrement « Les Nouveaux chiens de garde », il y a 3 pages consacrées à Free Mobile de… Xavier Niel ! Même chose pour les Rafales de Dassault dans le Figaro ou les Autolibs de Bolloré dans Direct matin.
La Marseillaise. Comment expliquez-vous cette soumission progressive des médias aux puissances économiques et financières ?
Gilles Balbastre. A la Libération, les résistants ont trouvé une presse en ruines, mouillée dans la collaboration. Ils ont donné une forte impulsion pour la sortir du champ marchand. Cette ambition a, petit à petit, été rognée par la mise en concurrence, la publicité et la recherche de profits. Ce n'est pas une analyse déconnectée du réel. En 2008, quand il y a eu dans des conflits sociaux plusieurs séquestrations de patrons par des salariés, les médias leur ont tapés dessus à l'unisson en dehors de journaux comme LHumanité, Le Monde Diplomatique, Le Canard enchaîné et La Marseillaise.
La Marseillaise. Qui voulez-vous toucher avec ce film ?
Gilles Balbastre. C'est un film qui se veut populaire et pédagogique. Dans la quinzaine de projections-débats à laquelle j'ai participé, j'ai rencontré un public très divers. Les salles sont pleines. Beaucoup de syndicalistes de la CGT, de la FSU, de Solidaires, beaucoup de militants du Parti Communiste, du Parti de Gauche étaient présents avec une envie forte de débattre. Des journalistes sans grade aussi, qui n'en peuvent plus de subir le formatage de l'information commandé par leur encadrement.
La Marseillaise. Que répondez-vous à ceux qui vous accusent de verser dans la caricature ?
Gilles Balbastre. Ce film est un cri d'alarme, d'indignation, face au système médiatique dominant. Notre critique est une critique de classe assumée. Pour moi, la caricature réside plutôt dans l'interview d'un Président de la République par quatre journalistes d'accord, diffusé simultanément sur la quasi-totalité des chaînes. C'est un dispositif digne d'une république bananière.
La Marseillaise. Face à ce constat, peut-on en rester à l'indignation ?
Gilles Balbastre. Non mais il est nécessaire de passer par le constat pour conscientiser. Après une projection à Toulouse, une magistrate m'a dit « ces bouffons-là, il est bientôt temps de les faire tomber de leur chaise, ils nous ont volé l'espace public ».
Je crois que cette reconquête sera nécessairement politique. J'appelle les progressistes à se saisir de la question. Dans les programmes du PS ou d'EELV, il n'y a pas un mot qui y soit consacré. Dans celui du Front de Gauche, il y a 12 lignes sur 90 pages, c'est un bon début. Il faut une loi contre les concentrations et pour sortir les groupes industriels et financiers des médias. Il faut constituer un pôle public indépendant des médias audiovisuels, avec une renationalistaion de TF1 qui l'empêche de vendre plus longtemps, du temps de cerveau disponible. Et garantir le pluralisme de la presse en y mettant les moyens car l'information est un bien de service public.
Entretien réalisé par Léo Purguette |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Les nouveaux chiens de garde Dim 26 Fév 2012 - 20:09 | |
| Février
Merville, Le Robert Hossein
Séance le dimanche 26 février à 18 h suivie d’un débat avec Ugo Palheta
Villeurbanne, Le Zola
Séance le dimanche 26 février à 19h suivie d’un débat avec Gilles Balbastre
Toulon, cinéma Le Royal
Séance le lundi 27 février à 20 h suivie d’un débat avec Gilles Balbastre
Ivry-sur-Seine, cinéma Le Luxy
Séance le lundi 27 février à 20h 30 suivie d’un débat avec Yannick Kergoat
Valbonne, Les Visiteurs du soir
Séance le mardi 28 février à 20 h 30 suivie d’un débat avec Gilles Balbastre
Genève, cinéma Spoutnik
Séance le mercredi 29 février suivie d’un débat avec Yannick Kergoat
Bourgoin-Jallieu, Le Mégaroyal
Séance le mercredi 29 février à 20h30 suivie d’un débat avec Pascal Chasson et Jacques Gasseng
Mars
Lausanne, le Zinéma
Séance le jeudi 1er mars suivie d’un débat avec Yannick Kergoat
La Seyne/mer, cinéma Apollinaire
Séance le jeudi 1er mars à 19h 30 suivie d’un débat avec Marc Pantanella
Saintes, Le Gallia
Séance le vendredi 2 mars suivie d’un débat avec Yannick Gornet
Saint-Nazaire, Le Cinéville
Séance le vendredi 2 mars à 20h suivie d’un débat avec Pierre Rimbert
Paris, Espace Saint-Michel
Séance le vendredi 2 mars suivie d’un débat avec Frédérique Rollet, co-secrétaire générale du Syndicat national des enseignants de second degré (SNES).
Dole, au studio MJC
Séance le vendredi 2 mars à 20h 30 suivie d’un débat avec Ugo Palheta
Lisieux, cinéma Le Majestic
Séance le vendredi 2 mars à 20h suivie d’un débat avec Yannick Kergoat
Bayonne, cinéma L’Atalante
Séance le samedi 3 mars suivie d’un débat avec un intervenant local
Belley (Aix les Bains), Le Ciné-Arlequin
Séance le samedi 3 mars à 20h suivie d’un débat avec Antoine Schwartz
Épinal, Ciné Palace
Séance le mardi 6 mars suivie d’un débat avec Jean-Claude Meyer (Acrimed)
Rodez, cinéma Le Royal
Séance le mercredi 7 mars à 20h 30 suivie d’un débat avec Michel Naudy
Bagnolet, le Cinoche
Séance le mercredi 7 mars à 20h suivie d’un débat avec Yannick Kergoat
Paris, Espace Saint-Michel
Séance le jeudi 8 mars suivie d’un débat avec Frédéric Lordon (auteur de L’intérêt souverain. Essai d’anthropologie économique, La Découverte, 2011).
Cahors, cinéma Le Quercy
Séance le jeudi 8 mars à 20h 30 suivie d’un débat avec Alain Geneste (Acrimed)
Bourges, La Maison de la culture
Séance le vendredi 9 mars à 20h 30 suivie d’un débat avec Pierre Rimbert
Pontault-Combault, l’Apollo
Séance le vendredi 9 mars à 20h45 suivie d’un débat avec Yannick Kergoat
Bruxelles, Botanique
Séance le samedi 10 mars à 20 h suivie d’un débat avec Gilles Balbastre
Gonesse, Le Jacques Prévert
Séance le samedi 10 mars à 17 h suivie d’un débat avec Yannick Kergoat
Perwez (Belgique), centre culturel « Le Foyer » Dans le cadre du festival Vivre Debout
Séance le dimanche 11 mars à 19 h 30 suivie d’un débat avec Gilles Balbastre
Le site du festival :
Die, cinéma Le Pestel
Séance le dimanche 11 mars suivie d’un débat avec Ugo Palheta
Serent, La Médiathèque
Séance le dimanche 11 mars à 15h 30 suivie d’un débat avec Yannick Kergoat
Dunkerque, Studio 43
Séance le mardi 13 mars à 20h30 suivie d’un débat avec Gilles Balbastre
Cran-Gevrier, La Turbine
Séance le mercredi 14 mars à 20 h 30 suivie d’un débat avec Gilles Balbastre
Hérouville, Le Café des images
Séance le mercredi 14 mars suivie d’un débat avec Renaud Lambert
Thorens-Glières, Le Parnal
Séance le mercredi 14 mars à 18 h suivie d’un débat avec Gilles Balbastre
Lyon, Le Cinéduchère
Séance le vendredi 16 mars à 20 h 30 suivie d’un débat avec Philippe Descamps et Pascal Chasson
Bondy, cinéma André Malraux
Séance le vendredi 16 mars à 20h30 suivie d’un débat avec H.Maler
Agen, Montreurs d’Images
Séance le vendredi 16 mars à 20h30 suivie d’un débat avec Michel Naudy
Blanc-Mesnil, Le Louis Daquin
Séance le dimanche 18 mars suivie d’un débat avec Henri Maler
Nantes, Le Concorde
Séance le lundi 19 mars à 20 h suivie d’un débat avec Gilles Balbastre
Carmaux, Le Lido
Séance le mercredi 21 mars à 21 h suivie d’un débat avec Michel Naudy
Caudry, Le Millénium
Séance le mercredi21 mars à 20h30 suivie d’un débat avec Gilles Balbastre
Templeuve, Modern’ciné
Séance le jeudi 22 mars à 20h suivie d’un débat avec Gilles Balbastre
Rambouillet, Le Vox
Séance le vendredi 23 mars suivie d’un débat avec Yannick Kergoat
Aulnay-sous-Bois, Le Jacques Prévert
Séance le vendredi 23 mars suivie d’un débat avec Henri Maler
Berck, Le Familia
Séance le vendredi 23 mars à 20h30 suivie d’un débat avec Gilles Balbastre
Longwy, cinéma Utopolis
Séance le samedi 24 mars à 20 h suivie d’un débat avec Gilles Balbastre
Bourg-en-Bresse, le Grenette
Séance le samedi 24 mars à 20 h 30 suivie d’un débat avec Renaud Lambert
Charleville-Mézières, Le Cinépolis
Séance le mardi 27 mars suivie d’un débat avec Gilles Balbastre
Douai, L’hippodrome
Séance le mercredi 28 mars Suivie d’un débat avec Gilles Balbastre
Grande Synthe, Le Varlin
Séance le jeudi 29 mars à 18 h 30 suivie d’un débat avec Gilles Balbastre
Malakoff, Le Marcel Pagnol
Séance le jeudi 29 mars 20 h 30 suivie d’un débat avec Yannick Kergoat
Fontenay-Le-Comte, Le Renaissance
Séance le vendredi 30 mars à 20 h 30 suivie d’un débat avec Gilles Balbastre
Avril
Rillieux-la-Pape (à côté de Lyon), Le Ciné
Séance le lundi 2 avril à 20 h 30 suivie d’un débat avec Renaud Lambert et Catherine Chauvin
Avion, Le Familia
Séances le lundi 2 avril à 14h30 et 20h30 suivie d’un débat avec Gilles Balbastre
Libourne, Le Grand écran
Séance le mardi 3 avril à 20 h suivie d’un débat avec Michel Naudy
Sainte Foy-lès-Lyons, cinéma Jeanne Mourguet
Séance le lundi 5 avril suivie d’un débat avec Pascal Chasson
Dax, Le Grand Club
Séance le vendredi 6 avril à 19 h suivie d’un débat avec Yannick Kergoat
Chantilly, L’Élysée
Séance le mardi 10 avril suivie d’un débat avec Yannick Kergoat
Bergerac, la Médiathèque
Séance le vendredi 13 avril suivie d’un débat avec Henri Maler |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Les nouveaux chiens de garde Sam 10 Mar 2012 - 21:57 | |
| Attac du Boulonnais, projection-débat "Les Nouveaux chiens de garde" Jeudi 15 Mars 2012 - 20:45 - 23:30 par: ATTAC du Boulonnais
Projection-débat Les Nouveaux Chiens de Garde |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Les nouveaux chiens de garde Sam 17 Mar 2012 - 12:23 | |
| " mise à jour Mars
Mouans-Sartoux, La Strada
Séance le samedi 17 mars à 20h30
Paris, Le Bastille
Séance le samedi 17 mars suivie d’un débat avec Yannick Kergoat
Mouans-Sartoux, cinéma La Strada
Séance le samedi 17 mars suivie d’un débat avec Gilles Balbastre
Narbonne, Le Cinéma
Séance le dimanche 18 mars à 20h suivie d’un débat avec Michel Naudy
Poitiers, cinéma Le Dietrich
Séance le dimanche 18 mars à 21 h suivie d’un débat avec Gilles Balbastre
Blanc-Mesnil, Le Louis Daquin
Séance le dimanche 18 mars à 18 h suivie d’un débat avec Henri Maler
Nantes, Le Concorde
2 séances le lundi 19 mars à 18h et 20h45 suivie d’un débat avec Gilles Balbastre
Villeneuve d’Ascq, Le Kino
Séance le mercredi 21 mars à 20h30 suivie d’un débat avec Grégory Salle, sociologue à Lille I et membre d’Acrimed
Blois, cinéma Les Lobis
Séance le mercredi 21 mars à 20h suivie d’un débat avec Ugo Palheta
Carmaux, Le Lido
Séance le mercredi 21 mars à 21 h suivie d’un débat avec Michel Naudy
Caudry, Le Millénium
Séance le mercredi21 mars à 20h30 suivie d’un débat avec Gilles Balbastre
Brive-la-Gaillarde, cinéma Le Rex
Séance le jeudi 22 mars à 21h suivie d’un débat avec Michel Naudy
Templeuve, Modern’ciné
Séance le jeudi 22 mars à 20h suivie d’un débat avec Gilles Balbastre
Bastia, Le Studio
Séance le vendredi 23 mars à 18h30 suivie d’un débat avec Marianne Khalili-Roméo des Amis du Monde Diplomatique
Tulle, cinéma Le Palace
Séance le vendredi 23 mars à 21h suivie d’un débat avec Michel Naudy
Rambouillet, Le Vox
Séance le vendredi 23 mars à 20 h 30 suivie d’un débat avec Yannick Kergoat
Aulnay-sous-Bois, Le Jacques Prévert
Séance le vendredi 23 mars à 20h15 suivie d’un débat avec Henri Maler
Berck, Le Familia
Séance le vendredi 23 mars à 20h30 suivie d’un débat avec Gilles Balbastre
Longwy, cinéma Utopolis
Séance le samedi 24 mars à 20 h suivie d’un débat avec Gilles Balbastre
Bourg-en-Bresse, le Grenette
Séance le samedi 24 mars à 20 h 30 suivie d’un débat avec Renaud Lambert
Vaux-en-Velin, cinéma Les Amphis
Séance le mardi 27 mars à 19h30 suivie d’un débat avec Pascal Chasson
Charleville-Mézières, Le Métropolis
Séance le mardi 27 mars à 20 h suivie d’un débat avec Gilles Balbastre
Douai, L’hippodrome
Séance le mercredi 28 mars à 20 h 30 Suivie d’un débat avec Gilles Balbastre
Orsay, le Jacques Tati
Séance le jeudi 29 mars suivie d’un débat avec Julien Salingue, membre d’Acrimed
Orsay, Cinéma Jacques Tati
Séance le jeudi 29 mars suivie d’un débat avec Julien Salingue
Thonon, cinéma Le France
Séance le jeudi 29 mars à 20 h suivie d’un débat avec Alain Geneste
Grande Synthe, Le Varlin
Séance le jeudi 29 mars à 18 h 30 suivie d’un débat avec Gilles Balbastre
Malakoff, Le Marcel Pagnol
Séance le jeudi 29 mars 20 h 30 suivie d’un débat avec Yannick Kergoat
Troyes, Ciné City
Séance le vendredi 30 mars suivie d’un débat avec Pierre Rimbert
Miramas, cinéma Le Comœdia
Séance le vendredi 30 mars suivie d’un débat avec Mathias Reymond
Saint-Malo-de-Guersac, Ciné Malouine
Séance le vendredi 30 mars à 20h30 suivie d’un débat avec Yanic Gornet
Fontenay-Le-Comte, Le Renaissance
Séance le vendredi 30 mars à 20 h 30 suivie d’un débat avec Gilles Balbastre
Château-Renard, Cinéma Vox
Séance le samedi 31 mars en partenariat avec Les Amis du Monde diplomatique du Loiret à 20h30 suivie d’un débat avec Yannick Kergoat
Montmorillon, Le Majestic
Séance le samedi 31 mars suivie d’un débat avec Gilles Balbastre
Avril
Rillieux-la-Pape (à côté de Lyon), Le Ciné
Séance le lundi 2 avril à 20 h 30 suivie d’un débat avec Renaud Lambert et Catherine Chauvin
Avion, Le Familia
Séances le lundi 2 avril à 14h30 et 20h30 suivie d’un débat avec Gilles Balbastre
Libourne, Le Grand écran
Séance le mardi 3 avril à 20 h suivie d’un débat avec Michel Naudy
Sainte Foy-lès-Lyons, cinéma Jeanne Mourguet
Séance le lundi 5 avril à 20h suivie d’un débat avec Philippe Descamps
Dax, Le Grand Club
Séance le vendredi 6 avril à 19 h suivie d’un débat avec Yannick Kergoat
Mont-de-Marsan, cinéma Le Royal
Séance le samedi 7 avril suivie d’un débat avec Yannick Kergoat
Périgueux, cinéma Le Cap
Séance le mardi 10 avril suivie d’un débat avec Michel Naudy
Chantilly, L’Élysée
Séance le mardi 10 avril suivie d’un débat avec Yannick Kergoat
Barbezieux, Le Club
Séance le jeudi 12 avril suivie d’un débat avec Yanic Gornet
Chartres, cinéma Les Enfants du Paradis
Séance le jeudi 12 avril suivie d’un débat avec Yannick Kergoat
Bourgneuf-la-Forêt, Le Trianon
Séance le jeudi 12 avril suivie d’un débat avec Pierre Rimbert
Roubaix, cinéma Le Duplex
Séance le vendredi 13 avril suivie d’un débat avec Gilles Balbastre
Bergerac, la Médiathèque
Séance le vendredi 13 avril suivie d’un débat avec Henri Maler
Niort, le Moulin du Roc
Séance le lundi 16 avril suivie d’un débat avec Yanic Gornet d’Acrimed
Lille, le Métropole
Séance le mardi 17 avril à 20h suivie d’un débat avec Gilles Balbastre
Beauvais, l’ASCA
Séance le mercredi 18 avril suivie d’un débat avec Nils Solari
Villeneuve d’Ascq, le Méliès
Séance le jeudi 19 avril à 20h suivie d’un débat avec Gilles Balbastre
La Ferrière, le Roc
Séance le vendredi 20 avril suivie d’un débat avec Benoit Breville du Monde Diplomatique
Montpellier, l’Utopia
Séance le vendredi 20 avril suivie d’un débat avec athias Reymond
Lons le Saunier, le Renoir
Séance le samedi 21 avril suivie d’un débat avec Nils Solari d’Acrimed
MAI
Hendaye, Le Variétés
Séance le mercredi 2 mai suivie d’un débat avec Pierre Rimbert
La Tour D’Aigues, Salle Philibert
Séance le jeudi 3 mai suivie d’un débat avec Nils Solari |
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| Sujet: Re: Les nouveaux chiens de garde Jeu 22 Mar 2012 - 20:44 | |
| Au pays de la presse quotidienne La peur De bas en haut et de gauche à droite : La Dépêche du Midi, 17-12-2008 ; Centre-Presse, 8-10-2010 ; Sud-Ouest, 13-10-2009 ; Paris-Normandie, 27-04-2009 ; Var Matin, 9-10-2009 ; Le Républicain Lorrain, 25-04-2009 ; Ouest-France, 2/3-08-2008 ; La Voix du Nord, 8-10-2008 ; L’union, 17-04-2007 ; Le-Télégramme, 21-04-2009 ; Nice-Matin, 26-06-2011 ; Le Monde, 9-09-2009 ; L’Alsace, 17-10-2009 ; Le Bien Public, 17-12-2007 ; Le Bien Public, 24-11-2008 ; La Nouvelle République, 1-10-2008 ; La Provence, 10-10-2006 ; La Dépêche du Midi, 6-08-2009. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Les nouveaux chiens de garde Ven 23 Mar 2012 - 20:03 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Les nouveaux chiens de garde Lun 26 Mar 2012 - 9:32 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Les nouveaux chiens de garde Jeu 29 Mar 2012 - 13:46 | |
| La critique des médias, pourquoi faire ? par Henri Maler, fondateur et co-animateur d’Acrimed
Depuis une quinzaine d’années, des livres (comme ceux de Pierre Bourdieu et Serge Halimi), des films (comme ceux de Pierre Carles), des journaux (comme PLPL, puis Le Plan B) et l’association Acrimed (son site et désormais, Médiacrique(s), son magazine) contribuent à une critique radicale et intransigeante des médias qui s’était assoupie pendant les décennies précédentes.
Cette critique s’étend à la contestation en actes fomentée par des médias associatifs et alternatifs et à la résistance pratiquée par les soutiers de l’information avec le soutien des syndicats de journalistes. Elle se diffuse sur des sites indépendants et de nombreux blogs.
Ses cibles ? L’ordre médiatique existant et ses gardiens. La soumission des capitaineries industrielles et des chefferies éditoriales au capitalisme dans sa version néolibérale, leur contribution à l’anémie du pluralisme politique et, plus généralement, les effets ravageurs de la logique du profit sur l’information, sur la culture et, dans des professions minées par une précarité grandissante, sur les conditions d’activité des journalistes et des créateurs. Sans oublier les menaces qui pèsent sur la neutralité d’Internet et la liberté de ses usagers.
Ses enjeux ? Rendre sensible la nécessité, voire l’urgence de transformations en profondeur et d’une appropriation démocratique des médias et, dans ce but, faire ou refaire de la question des médias la question démocratique et donc politique qu’elle n’aurait jamais dû cesser d’être. Formuler des projets et leur accorder une place à la mesure du défi que représente la conjugaison de la révolution numérique et de la contre-révolution libérale. Et, par conséquent, rompre avec la politique des rustines et des placebos que résument des propositions minimalistes et intermittentes gagées sur les seules échéances électorales.
Si un autre monde est possible, d’autres médias le sont aussi. Pour qu’un autre monde soit possible, d’autres médias sont nécessaires.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Les nouveaux chiens de garde Jeu 29 Mar 2012 - 20:40 | |
| Une dérive insupportable
Le 3 février le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel (CSA), inquiet d'une bipolarisation médiatique outrancière, adresse une mise en garde aux chaînes de télévision pour défaut de pluralisme : Sarkozy et Hollande cannibalisent les antennes radio et télé.
Les chiffres sont sans appel .Dans les journaux télévisés, 3h25 pour le PS, 3h43 pour l’UMP, 20 min pour le Front de Gauche. Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, n’a jamais été invité à une grande émission politique depuis juin 2010...
Ce traitement du Front de Gauche, c'est celui de tous les invisibles, les syndicalistes, les responsables associatifs, tout ces «experts du terrain» remplacés derrière les caméras par les experts du pouvoir :
LES NOUVEAUX CHIENS DE GARDE
En 1932, Paul Nizan publiait Les Chiens de garde pour dénoncer les philosophes et les écrivains de son époque qui, sous couvert de neutralité intellectuelle, s’imposaient en gardiens de l’ordre établi. Aujourd’hui, les chiens de garde, ce sont ces journalistes, éditorialistes et experts médiatiques devenus évangélistes du marché et gardiens de l’ordre social.
Sur le mode sardonique, Les Nouveaux chiens de garde dressent l’état des lieux d’une presse volontiers oublieuse des valeurs de pluralisme, d’indépendance et d’objectivité qu’elle prétend incarner. Avec force et précision, le film pointe la menace croissante d’une information pervertie en marchandise. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Les nouveaux chiens de garde Jeu 29 Mar 2012 - 20:44 | |
| Retrouvez Paul Nizan avec « Les chiens de garde »
mardi 20 mars 2012 par Antony Gratacos Vous souvenez-vous de Paul Nizan ? En dehors de quelques dévoreurs de livres ou d’étudiants en philosophie zélés, peu de gens pourraient répondre par l’affirmative. Pourtant, avec seulement 35 ans de vie, ce philosophe forcené laisse à la littérature française six œuvres majeures et une vie exceptionnelle. Compagnon de Sartre, Beauvoir et Aron à l’École Normale, il est reçu troisième à l’agrégation de philosophie derrière Sartre et Beauvoir. Paul Nizan part à Aden au Yémen en 1925 comme précepteur du fils d’un négociant anglais pour fuir l’ennui et la pesanteur de la société française. « Dernier essai pour trouver une solution individuelle » selon Sartre. Il en ramènera son premier essai, Aden Arabie, que Sartre contribuera à ressusciter. Dans ce récit autobiographique et pamphlétaire, il raconte les désillusions qu’il a éprouvées et y fustige la bourgeoisie, sa culture, sa philosophie et conclut qu’« il ne faut plus craindre de haïr, il ne faut plus rougir d’être fanatique », car « il n’existe que deux espèces humaines qui n’ont que la haine pour lien, celle qui écrase et celle qui ne consent pas à être écrasée ».
De retour en France en 1927, il adhère au Parti Communiste et quitte l’enseignement pour entreprendre une carrière journalistique et littéraire qu’il voit comme un moyen d’énoncer et de dénoncer. Chroniqueur littéraire et rédacteur diplomatique d’abord à L’Humanité puis, à partir de 1937, au nouveau quotidien Ce Soir, journal fondé avec l’argent du gouvernement républicain espagnol pour défendre sa cause, il s’est penché sur tout ce qui compte à un moment où le monde tremble : conflit italo-éthiopien, remilitarisation de la Rhénanie, guerre d’Espagne, l’Anschluss ou les accords de Munich. Sa conception de la presse, à l’image de sa vie, s’exprime dans ses articles au style inimitable. Truculent, il s’indigne, dénonce et use d’une rhétorique caustique pour tout dire, tout livrer aux lecteurs.
En 1932 il publie son deuxième essai qui reste comme son œuvre majeure : « Les chiens de garde ». Dans ce pamphlet philosophique qui vise les philosophes universitaires comme Bergson ou Lalande, il décrit sa vision de la philosophie et des philosophes. Paul Nizan considère qu’il existe deux philosophies : celle de « la connaissance du monde » et celle de « l’existence des hommes ». Il considère la première comme une philosophie « idéaliste », limitée à une étude épistémologique qui ne tient aucun compte des conditions réelles et quotidiennes des hommes (maladie, chômage, guerre, pauvreté, …) Son analyse, tend à démontrer que l’idéalisme de ces philosophes, plus porté par le moralisme que la réalité, n’a de but, finalement, que de justifier les valeurs morales et économiques des classes bourgeoises et leur interdit toute analyse de l’exploitation des classes populaires. Considérant qu’il n’existe pas de philosophie neutre, puisque toute affirmation, toute proposition est une prise de parti, il oppose à la philosophie des « oppresseurs » une philosophie des « opprimés ». La seule philanthropie qui ne lui paraisse pas fausse se trouve dans l’action qui se lie au monde réel, à l’humain, et non à un pseudo-humanisme. L’idée de Nizan rejoint ici la sixième thèse de Karl Marx contre Ludwig Feuerbach, qu’il complète par cette citation de Marx sur le rôle de l’intellectuel, du philosophe et du militant : « Nous ne faisons pas autre chose que lui montrer (au monde) pour quels buts il lutte en réalité. Il faut qu’il acquière la conscience de lui-même, même s’il ne le veut pas. » C’est par une pratique modeste et patiente que s’incarne, selon Nizan, la philosophie marxiste : la moindre assemblée syndicale comporte plus de points d’application de la pensée concrète qui est la véritable philosophie que n’importe quel ouvrage des philosophes bourgeois.
Le reste de ses publications, essentiellement des romans autobiographiques, ne sera qu’une suite de chefs d’œuvre (Antoine Bloyé en 1933, Le cheval de Troie en 1935, La Conspiration en 1938) où il dénoncera, tour à tour, l’aliénation féminine, le fascisme et la bourgeoisie.
En 1938, encensé par la critique, il obtient le prix Interallié pour La Conspiration. Mais ses succès littéraires et son militantisme acharné ne lui valent pas le respect des dirigeants du PC. Paradoxalement, seule la direction du PC reste réservée sur l’œuvre littéraire de Nizan, tant il est vrai que celle-ci sort des clous et de l’orthodoxie du communisme d’alors.
En 1939 paraît son dernier ouvrage Chronique de Septembre. Il y démonte les mécanismes des négociations lors des accords de Munich. La signature du pacte germano-soviétique, la même année, le surprend en vacances. Il rentre aussitôt à Paris et attend la position du Parti qui approuve finalement le pacte. Fidèle à ses convictions anti-fascistes, Nizan démissionne publiquement du PC le 25 septembre 1939. Ce divorce le plongera dans une profonde solitude et une détresse intellectuelle dont il n’aura pas le temps de se remettre. Mobilisé, il continue de militer sur le front, défendant ses idées avec passion auprès de ses camarades. Il est tué à Audruicq le 23 mai 1940 lors de l’attaque allemande sur Dunkerque.
La lecture de Nizan dont l’œuvre est aussi belle et tragique que sa propre vie, rend vivant un temps où la polémique était légitime, l’indignation noble et où les défis du monde se trouvaient contrebalancés par des plumes qui n’hésitaient pas à entrer dans la bataille. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Les nouveaux chiens de garde Ven 30 Mar 2012 - 10:22 | |
| co-réalisateur des « Nouveaux Chiens de garde », film projeté par l'Atelier, ce soir, à 18 h 30, au Varlin, jeudi 29.03.2012, 05:15 - La Voix du Nord
«On consomme de plus en plus l'information comme un produit comme un autre.» «On consomme de plus en plus l'information comme un produit comme un autre.» | GILLES BALBASTRE, |
Cette critique des médias, signée par un ancien journaliste, a réuni 165 000 spectateurs en deux mois. D'où vient cet engouement ?
« De l'agacement de voir le traitement de l'information aujourd'hui. De 1990 à 1995, j'ai vu, dans le Nord, la dégradation des conditions de travail des journalistes. Les sujets sont de plus en plus courts. On court après l'info ! C'est lié aussi à l'arrivée d'Internet. On consomme de plus en plus l'info comme un produit comme un autre. » La faute à qui ?
« À l'arrivée d'industriels comme actionnaires majoritaires des entreprises de presse. En 1944, le Conseil national de la résistance prend une ordonnance contre la concentration des titres. Ce qui se passe aujourd'hui va à l'encontre de cette ordonnance. Les patrons de presse ont des vues de rentabilité énormes et l'indépendance des rédactions n'existe plus. » Les médias ne s'adaptent-ils pas aussi aux goûts du public ?
« Je crois plutôt que la demande est formatée par l'offre. À force de nettoyer le cerveau, le public se détourne d'une info plus élaborée. L'arrivée de l'info rapide a conditionné le public. Les médias dégagent en touche : "C'est ce qu'il nous demande " ! La presse ne doit pas faire ce qu'attend le public mais produire une information sérieuse, fouillée. Après-guerre, il y a eu l'idée que l'information était un bien de service public, pourquoi ne pas la remettre au goût du jour ? » Quel remède ?
« C'est peut-être aux politiques de penser à un cadre. L'info sérieuse demande du temps et de l'argent. Elle mérite une vraie réflexion politique et syndicale. La presse actuelle n'est pas un modèle de démocratie. On s'est habitué mais ce n'est pas beau, pas sain. » •
RECUEILLI PAR FABIEN BIDAUD |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Les nouveaux chiens de garde Ven 30 Mar 2012 - 10:54 | |
| Des candidats à l’élection présidentielle répondent à Acrimed (1) : sur l’appropriation privée des médiashttp://www.acrimed.org/article3797.html
Dernière édition par jean-pierre le Ven 13 Avr 2012 - 8:42, édité 1 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Les nouveaux chiens de garde Ven 6 Avr 2012 - 9:04 | |
| Les économistes sont-ils des imposteurs ?
Dans son livre les Imposteurs de l'économie (Ed. Jean-Claude Gawsewitch), le journaliste de Mediapart Laurent Mauduit dénonce la «monopolisation» du débat économique par «une vingtaine d'experts», sujets aux conflits d'intérêt ou à une pensée unique libérale.
Un réquisitoire déjà dressé par le documentaire les Nouveaux Chiens de garde ou un récent article du Monde diplomatique.
Libération.fr a fait réagir les économistes Patrick Artus (chef économiste de Natixis, professeur associé à Paris-I et administrateur de Total) et Dominique Plihon (professeur à Paris-XIII, président du conseil scientifique de l'association Attac).
Le débat sur la légitimité des économistes vous semble-t-il bienvenu ?
P. Artus : Avoir une double affiliation, académique et privée, ne me semble pas blâmable. Je pense au contraire que, dans certains cas, cela permet de mieux analyser la réalité. Tandis que certains universitaires «purs» restent très loin des choses empiriques et pratiques.
Il est vrai cependant que le conflit d'intérêt peut exister quand on travaille pour une institution privée. Le problème me semble moins aigu en Europe continentale que dans le monde anglo-saxon, où il y a plus de pression sur les économistes pour que ceux-ci aillent dans le sens du busineess. Mais de toute façon, si vous racontez des bêtises aux clients, vous ne les gardez pas longtemps.
D. Plihon : On a besoin, dans la société, de débattre du rôle des économistes, de la manière dont ils fonctionnent, dont ils sont recrutés, rémunérés. C'est très sain. Le livre de Laurent Mauduit, mais aussi le documentaire les Nouveaux Chiens de garde et l'article du Monde Diplomatique y ont contribué.
La nouvelle charte de l'OFCE comporte l'obligation de mentionner d'éventuelles collaborations avec le secteur privé. Qu'en pensez-vous ?
P. Artus : Il me semble choquant de ne pas indiquer ses différentes «casquettes». Moi, je n'ai aucun problème pour dire que je suis à Natixis, à l'université Paris-I et au conseil d'administration de Total. Quel est l'intérêt de le cacher ? Cela dit, il me semble que les moins transparents sont des économistes de gauche qui n'osent pas dire qu'ils travaillent pour des banques.
D. Plihon : Les lecteurs doivent savoir qu'un économiste travaillant dans le secteur bancaire défendra le point de vue de sa maison. C'est bien qu'il soit interrogé, il connaît sans doute le secteur bancaire mieux que quiconque, il aura une opinion valable, mais son regard est forcément biaisé.
Estimez-vous qu'il y a dans les points de vue économiques une rélle diversité d'expression ?
P. Artus : Je pense que ce qui est absolument nécessaire, c'est un consensus sur les faits, que les chiffres soient indiscutables. Au-delà, il me semble qu'il existe une assez grande diversité. Il est faux de dire que la théorie dominante est celle des marchés parfaitement efficients. Voilà des années que l'on enseigne le contraire dans les écoles. Et il y a un vrai débat entre économistes de droite et de gauche, par exemple sur la fiscalité.
D. Plihon : Il y a une représentation dominante, néolibérale, qui croit que les marchés livrés à eux-mêmes vont forcément converger vers un équilibre stable. Et un courant hétérodoxe pour qui les marchés sont instables, fonctionnent par emballement, et doivent donc être étroitement régulés.
L'économie dominante, néolibérale, s'exprime cinquante fois plus que les courants hétérodoxes. Une partie importante de ces économistes dominants sont des gens qui, comme Patrick Artus, travaillent dans une institution privée. D'autres sont des universitaires qui ont des tas de fonctions dans le privé, mais dont on ne sait pas d'où ils parlent.
Pourquoi voit-on toujours les mêmes économistes dans les médias ?
P. Artus : Ce manque de diversité est une réalité. Les journalistes n'aiment pas prendre le risque d'interviewer de jeunes économistes, ils appellent toujours les mêmes. Beaucoup aussi pensent qu'on a réponse à tout, alors qu'on ne peut pas gérer à la fois la finance, l'emploi, la monnaie... Cela m'agace, et je m'efforce de faire la promotion de jeunes universitaires.
D. Plihon : J'accuse également les médias, qui invitent toujours les mêmes pour entendre les mêmes salades. D'une part, les médias sont reliés à de grands groupes audiovisuels et financiers ; d'autre part, il y a certainement une paresse intellectuelle qui pousse à contacter toujours les mêmes «bons clients». En tant qu'hétérodoxe, je suis très peu sollicité. Je fais heureusement partie du réseau des «Economistes attérrés», ce qui nous donne une certaine visibilité.
La crise a-t-elle renforcé ou affaibli, remis en doute, la parole des économistes ?
P. Artus : Un problème est que toute sorte de gens se prennent pour des économistes sans l'être - par exemple les journalistes économiques. Cela contribue à discréditer notre profession dans l'opinion.
Vous-même aviez pourtant déclaré en avril 2008 : «la crise est finie.»
P. Artus : Je ne le regrette pas. Nous étions sur le point de nous en sortir, quand les Etats-Unis ont décidé de laisser mourir Lehman Brothers, ce que je ne pouvais évidemment pas prévoir. Sans cela, la crise serait effectivement passée.
Pour les vrais économistes, la complication, c'est que nos modèles ne rendent pas facile la prévision des crises, qui sont par définition des moments de rupture des règles habituelles. De plus, comme la spécialisation s'est accrue, il est parfois compliqué de relier entre eux les différentes composantes d'une crise.
D. Plihon : On n'a jamais autant entendu les économistes, mais je pense que ce débat sur les conflits d'intérêt va les décrédibiliser. J'espère que les journalistes se montreront plus rigoureux sur les questions de transparence. L'économie est politique, donc nécessairement fondée sur des a priori sur la société. C'est normal qu'il y ait des libéraux et des régulateurs, mais il faut un équilibre entre ces courants dans le débat public.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Les nouveaux chiens de garde Ven 6 Avr 2012 - 9:10 | |
| Des candidats à l’élection présidentielle répondent à Acrimed (2) : sur l’avenir de TF1http://www.acrimed.org/article3798.html
Dernière édition par jean-pierre le Ven 13 Avr 2012 - 8:43, édité 1 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Les nouveaux chiens de garde Ven 13 Avr 2012 - 8:38 | |
| Des candidats répondent à Acrimed (3) : Sur le service public et les médias associatifs
le 13 avril 2012 http://www.acrimed.org/article3805.html |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Les nouveaux chiens de garde Lun 16 Avr 2012 - 4:28 | |
| Médiacritique(s) n°3 (avril 2012) : « Médiatisation, piège à cons »…
par Acrimed, le 16 avril 2012
Le n°3 du magazine trimestriel d’Acrimed, sur 36 pages, est sorti de l’imprimerie le vendredi 13 avril. À compter de cette date, les nouvelles commandes et les nouveaux abonnements concerneront ce numéro.
Il sera envoyé aux abonné(e)s, de fraîche ou de longue date, le mardi 17 avril 2012. Soyez patients avec La Poste…
Vous pouvez avoir ci-dessous un aperçu de tout ce qu’il promet…
Comme les précédents, ce numéro ne sera pas diffusé dans les kiosques et ne sera disponible que dans quelques librairies. Par La Poste et par nos soins, il ne vous coûtera que 5 euros, frais de port inclus. Si vous êtes abonné(e) ou si vous le commandez à temps, vous le recevrez dès sa parution (délais de La Poste non compris…) grâce à un envoi groupé et moins onéreux pour nous : vous contribuerez ainsi à l’accroissement de nos improbables bénéfices. Commandes et abonnements : c’est ici.
À la « Une » : |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Les nouveaux chiens de garde Lun 16 Avr 2012 - 19:41 | |
| Pierre Carles revient avec un film sur les élections 2012
DSK, HOLLANDE, ETC.
Son dernier film, Fin de concession (2010), avait fait le buzz sur la toile grâce aux extraits de Mélenchon insultant Pujadas, et de Montebourg tapant sur TF1.
Pierre Carles revient avec un documentaire, co-réalisé avec Julien Brygo et Aurore Van Opstal, sur le traitement médiatique, très partial, de ces élections présidentielles 2012 ! Le film sera mis en accès libre sur le site internet : www.pierrecarles.org, et le montage est en cours de finalisation pour tenter de diffuser le film avant même le premier tour du 22 avril !
De par son sujet et son mode de diffusion, le film a dû être réalisé en totale autoproduction, avec très peu de moyens. D'où la possibilité sur la page internet, de faire un don, ou de pré-commander un DVD (en envoyant un chèque d'au moins 18€ en précisant sa commande de DVD et son adresse postale), afin de rémunérer un minimum les bénévoles qui ont participé à ce projet.
Synopsis : Les rapports médias-politique passés au crible avant l’élection présidentielle de 2012. Ou comment la presse présélectionne les candidats compatibles avec les intérêts du pouvoir économique. Après avoir fait le forcing pour la candidature de Dominique Strauss-Kahn en 2010, c’est sur François Hollande que se sont reportées les voix des « grands » médias à partir de l’affaire du Sofitel de New York. Particularité des deux hommes : ils ont tous les deux fait Sciences-Po et l’école de commerce HEC. En n’imaginant pas d’autre second tour possible qu’un duel Hollande-Sarkozy et en présentant cet affrontement comme un un combat gauche-droite alors qu’il s’agit plus vraisemblablement d’un affrontement centre droit-droite dure, les médias dominants cherchent-ils à éviter la présence d’un vrai candidat de gauche au second tour de l’élection présidentielle ?
Et plus d'infos sur le site : lettres de menaces de Jean-Michel Apathie, de Laurent Joffrin et Renaud Dély, etc.
http://www.pierrecarles.org/
Dernière édition par jean-pierre le Ven 20 Avr 2012 - 13:15, édité 1 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Les nouveaux chiens de garde Lun 16 Avr 2012 - 19:44 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Les nouveaux chiens de garde Ven 20 Avr 2012 - 12:07 | |
| http://www.pierrecarles.org/
Arapèdes productions et PLPL présentent DSK, Hollande, etc. Un film de Julien Brygo, Pierre Carles, Aurore Van Opstal
Montage : Matthieu Parmentier, assisté de Pascal Blondela et Vincent Hanotaux
Une première version de « DSK, Hollande, etc. » a réussi à voir le jour avant le 1er tour des élections présidentielles. Une deuxième version sera mise en ligne entre les deux tours. Notre objectif : sortir une version intégrale du film à l’automne 2012 et de réussir à le faire circuler en salles d’ici la fin de l’année. Il nous faut, pour cela, continuer de réunir des fonds. Nous comptons sur vous !
L’équipe de « DSK, Hollande, etc. »
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Les nouveaux chiens de garde Dim 22 Avr 2012 - 8:46 | |
| Présidentielle : le comble du mépris, c’est sur BFM-TV (avec vidéo)
par Henri Maler, le 22 avril 2012
Le 18 avril 2012, Nathalie Arthaud, candidate de Lutte ouvrière tient un meeting à Lyon. Sur BFM-TV, de « grands » journalistes « se font plaisir ». Enregistrement (que l’on peut retrouver ici) transmis par un correspondant.
Des excuses ? Vous n’y songez pas. Un droit de réponse ? Il ne faut pas rêver. Une intervention du CSA ? Il est trop occupé à compter les temps de parole : c’est son seul rôle.
Un militant ouvrier qui parle de ses conditions de travail, c’est rigolo !
Les rires insultants, la morgue à l’égard de « petits » candidats, le mépris affiché contre un militant en raison de son apparence font sans doute partie du code de déontologie de BFM-TV…
Henri Maler, avec Ricar pour la vidéo
http://www.acrimed.org/article3813.html
http://www.twitvid.com/3Z25H |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Les nouveaux chiens de garde Sam 28 Avr 2012 - 8:41 | |
| Prochain « Jeudi d’Acrimed » : « Le traitement médiatique de l’ «insécurité», avec Laurent Bonelli (24 mai)
par Acrimed, le 24 avril 2012
Les médias font volontiers leurs choux gras de l’« insécurité ». Le thème se prête aux raccourcis et aux amalgames ; il alimente régulièrement les pratiques journalistiques les plus douteuses et les commentaires les plus démagogiques. De manchettes racoleuses jusqu’aux dossiers en apparence sérieusement documentés, la décennie écoulée n’a pas été avare en accroches saisissantes déclarant ou prédisant l’explosion de l’ « insécurité », vantant la réussite ou (plus souvent) dénonçant l’échec des « politiques de sécurité », annonçant la publication des prétendus « vrais chiffres de l’insécurité »... Mais de quelle « insécurité » parle-t-on ? Quels sont les impensés véhiculés par l’usage générique, souvent simpliste et irréfléchi, de ce terme fortement équivoque ? Comment l’imaginaire sécuritaire imprègne-t-il les représentations communes ? Comment tâcher de se défaire de son emprise ? « Jeudi d’Acrimed » Jeudi 24 mai 2012 à 19 heures à la Bourse du travail de Paris 3, rue du Château d’Eau, Paris 10ème |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Les nouveaux chiens de garde Sam 28 Avr 2012 - 8:43 | |
| Avec Laurent Bonelli, maître de conférences en science politique à l’université de Paris Ouest Nanterre-La Défense et membre de la rédaction du Monde diplomatique. Il est notamment l’auteur de La France a peur. Une histoire sociale de l’ « insécurité », Paris, La Découverte, 2010 [2008].
En guise de présentation du débat
L’ « insécurité » – ou plutôt son exploitation médiatique – fait vendre. Et ce, particulièrement en période de « crise ». La chose n’est pas nouvelle et les historiens ont bien décrit la façon dont des périodes de mutation sociales et politiques s’accompagnent d’une inflation des discours publics autour du « crime », de la « délinquance », de la « violence » ou de l’ « insécurité » ; autant de termes qui méritent des guillemets, tant ils renvoient à des phénomènes très divers tant par leurs formes que par leurs causes et leurs conséquences sociales et individuelles. Ces mêmes historiens ont en même temps montré combien les discours publics sur les diverses formes de déviance qui se manifestent dans la vie sociale ne sont pas neutres : ils reflètent, et souvent contribuent à reproduire, un état momentané des rapports de force sociaux. Ainsi, si les transgressions des nantis gagnent parfois à être placées sous les projecteurs, ce sont bien plus souvent les déviances populaires qui sont thématisées et dramatisées. De ce point de vue, le début du XXIe siècle n’est pas sans faire écho à des périodes passées, notamment la fin du XIXe siècle.
Or, pris dans l’urgence de l’actualité, le commentaire journalistique manque souvent du recul nécessaire à un traitement équilibré et raisonné de ces questions. En faisant l’économie d’une mise en perspective de la situation présente, il nourrit une certaine amnésie sociale. Montant en épingle des faits divers tragiques, ou se gargarisant de statistiques sans en préciser les précautions d’emploi, le discours médiatique le plus courant ne permet pas d’avoir une vue globale, informée et distanciée de phénomènes hétéroclites hâtivement regroupés sous le terme d’ « insécurité ». Cette insécurité dont il est abondamment question se réduit généralement aux atteintes directes et visibles aux biens personnels et aux personnes privées. Ce faisant, des formes plus diffuses ou subreptices, mais bien réelles, d’insécurité, sont passées sous silence ou du moins minorées, ou ne sont simplement pensées à travers cette grille de lecture. Quelle place celle-ci accorde-t-elle à l’insécurité sociale, face au logement, à la santé, au salaire ? Le traitement médiatique ne se focalise-t-il pas outre mesure sur les quartiers populaires, auxquels il semble imputer exclusivement des comportements condamnables qui sont aussi le fait de classes plus aisées ? Quid de la délinquance « en col blanc », dont le coût social est parfois colossal ? Bref, peut-on dissoudre, comme les médias le font trop souvent, la question sociale dans des problèmes de délinquance qui tendent à lui faire écran ? |
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