Candida Chanteuse / Championne de Foot
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| Sujet: Les Accidents Nucléaires en France Jeu 4 Mar 2010 - 11:50 | |
| Les Accidents Nucléaires en France
L'histoire du nucléaire dans le monde est ponctuée d'accidents. Une « échelle internationale des événements nucléaires » les classent, en fonction de leur gravité, de 0 à 7 : écart (niveau 0), anomalie (niveau 1), incident (niveaux 2 et 3), accident (de 4 à 7). L'accident le plus grave jamais enregistré est celui de Tchernobyl, le 26 avril 1986. Il était de niveau 7. Mais d'autres accidents ont eu lieu aux Etats-Unis, au Royaume-Uni et au Japon.
En France, les accident les plus graves étaient de niveaux 4. Ils ont eu lieu dans la centrale de St-Laurent-des-Eaux (Loir-et-Cher) en octobre 1969 et en mars 1980. Dans les deux cas, des combustibles ont fusionné dans un des réacteurs de la centrale. D'autres accidents aussi graves ont été évités de justesse. Le 12 mai 1998, un des réacteurs de la centrale de Civaux (Vienne) a perdu son réfrigérant suite à une rupture de canalisation. Lors de la tempête de décembre 1999, le réacteur de la centrale nucléaire de Blaye (Gironde) a dû être arrêté d'urgence après que tous les systèmes de sécurité aient été inondés : les digues de protection n’avaient pas résisté à la force des vents. Lors de la canicule de 2003, c’est la centrale de Golfech (Tarn-et-Garonne) qui avait pris chaud. Elle a dû être arrêtée en urgence. En 2006, de nouveau à Civaux, un opérateur a posé un livret sur un clavier de commande, entraînant un dépassement de la puissance thermique autorisée !
Certes, les incidents de niveau 2 ou 3 sont relativement rares en France : l'incendie d'un silo de stockage à La Hague en 1981, une mauvaise vis dans le système de protection de Gravelines en 1989, l'inondation de la centrale du Blayais en 1999, la perte de plutonium à Cadarache en 2009, etc. Mais l'Autorité de Sûreté Nucléaire, chargée du contrôle du nucléaire en France, reconnaît que plusieurs centaines d'écarts de niveau 0 et une centaine d'anomalies de niveau 1 ont lieu chaque année. Les incidents qui se sont produits sur les sites du Tricastin en 2008 et de Gravelines en 2009 relèvent, officiellement, de cette catégorie 1.
Ces incidents ou accidents, souvent sous-évalués, parfois évités de justesse, nous confortent dans notre rejet de l'industrie nucléaire. Ni le circuit de production de l'énergie nucléaire, ni l'organisation de la sécurité des installations ne nous semblent rassurants. L'industrie nucléaire nous assure pourtant qu'en cas d'accident majeur dans une installation française, aucune conséquence ne pourrait se faire sentir à l'extérieur du site. Mais cet optimisme frise l'irresponsabilité et semble oublier que le parc nucléaire français est vieillissant.
L'industrie nucléaire et le pouvoir politique font aussi peu de cas des rejets radioactifs libérés quotidiennement par les installations nucléaires au cours de leur fonctionnement normal, en particulier à La Hague. Chaque jour, de grandes quantités de gaz et d'effluents radioactifs sont rejetés, légalement et illégalement, dans les rivières, les eaux côtières et dans l'air. Nous ne vivons pas seulement sous la menace d'un nouveau Tchernobyl. Nous subissons quotidiennement le manque de respect du lobby nucléaire pour l'environnement et la santé humaine.
Carte du Nucléaire en France :
Source GreenPeace
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Invité Invité
| Sujet: Re: Les Accidents Nucléaires en France Lun 6 Fév 2012 - 20:58 | |
| 12.01.2012.pacainfoeco.com - Faisant suite à la découverte formelle de pollution nucléaire dans le village vauclusien de Permes les fontaines (84) le collectif anti-nucléaire 84 vient d' écrire une lettre ouverte au Maire de Pernes et à l’Agence Régionale de Santé en ces termes :
..."Pas question de laisser faire, pas question que l’oubli s’installe et que la radioactivité continue son œuvre mortellement destructrice après la découverte d’une contamination à l’uranium dans un forage de la ville de Pernes-les-Fontaines. Le Collectif antinucléaire de Vaucluse/CAN84 a adressé une lettre ouverte à l’Agence Régionale de Santé et une autre au Maire de la commune. D’origine naturelle ou d’origine artificielle, la radioactivité porte atteinte à la santé, à la vie et à l’environnement. Pour le forage de Pernes, l'eau est impropre à la consommation. Aussi le CAN84 ne peut admettre le mutisme de la municipalité notamment après l’envoi de notre lettre, dès le 17 décembre 2011, demandant communication des analyses qui auraient dû être logiquement réalisées. L’hypothèse d’une origine naturelle de cette contamination en uranium de l’eau mise en avant par l’ARS est plus qu’insuffisamment étayée. D'une part la présence d'uranium en zone calcaire apparait surprenante et d'autre part, elle repose sur l'affirmation erronée de la non-proximité d'industries nucléaires alors que, pas si lointaines que cela, elles placent la commune dans la zone de contamination possible. Par ailleurs, bien que démantelé, le site du plateau d'Albion d’où les eaux souterraines peuvent provenir a été occupé par le nucléaire militaire pendant de nombreuses années.
Conformément à la loi et notamment à l'article 19 de la loi n°2006-686 du 13 juin 2006 relative à la transparence et à la sécurité en matière nucléaire, le Collectif antinucléaire de Vaucluse demande donc par « Lettre ouverte » la publication des résultats d'analyse des eaux alimentant le réseau d’eau potable de la commune, comprenant la recherche de tous les radionucléides dont l’uranium, ainsi que les études et les résultats d'analyses sur les autres forages situés sur la commune.
Le CAN84 n’en restera pas là et continuera son action pour une meilleure information objective des citoyen-ne-s en matière nucléaire et pour la défense de la santé publique mise à mal chaque jour par le lobby nucléaire militaro-civil. Le Collectif antinucléaire de Vaucluse - CAN84 ..." fin de ,communiqué" = (source = CAN 84) |
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Invité Invité
| Sujet: Re: Les Accidents Nucléaires en France Lun 6 Fév 2012 - 21:01 | |
| BORDEAUX (Reuters) - L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a envoyé un rapport accablant à la direction de la centrale de Civaux (Vienne) après la découverte de fuites de tritium dans la nappe phréatique.
Ce rapport daté du 23 janvier et mis en ligne mercredi sur le site de l'ASN a été envoyé après l'inspection que l'organisme a diligentée sur place la semaine dernière.
Il met en évidence "une attention insuffisante aux risques de contamination par le tritium, tant en ce qui concerne l'état de la capacité de rétention, les programmes de surveillance du génie civil, le choix des méthodes de mesures employées par le service de prévention des risques et la formation des agents".
L'ASN indique également qu'"à l'intérieur de la capacité de rétention, des fissures sont présentes dans le béton, dont certaines ont manifestement fait l'objet d'une réparation d'étanchéité à l'aide de mastics ou de gels de silicone".
Les inspecteurs ont également relevé que le revêtement armé n'était pas intègre, présentant notamment des cloques dont certaines sont percées, "révélant la présence de liquide entre le revêtement et le béton qu'il est censé protéger".
L'Autorité de sûreté nucléaire demande que des travaux soient effectués dans les plus brefs délais et que les procédures de contrôle, d'information et d'alerte, ainsi que la formation des agents soient révisées.
EDF a indiqué dans un communiqué que les mesures effectuées dans l'eau d'un puits de contrôle des eaux souterraines situées sous la centrale après la découverte de la fuite il y a une douzaine de jours avaient révélé une concentration de tritium 67 fois supérieure à la valeur attendue pour ce type d'analyse.
L'opérateur précise toutefois que "l'eau de cette nappe phréatique ne fait l'objet d'aucun usage direct, ni pour l'eau potable ni pour les besoins agricoles".
L'ASN avait indiqué le 3 janvier que la sûreté des centrales nucléaires françaises était suffisante pour qu'elles puissent toutes poursuivre leur activité, même si des investissements sont nécessaires pour prévenir des situations "extrêmes".
EDF a déclaré que les demandes de l'ASN concernant son parc français devraient engendrer un surcoût d'environ 10 milliards d'euros. Ce surcoût s'ajouterait aux estimations d'investissement initiales du groupe, qui prévoyait près de 40 milliards d'euros pour prolonger de 40 à 60 ans la durée de vie de ses 19 centrales nucléaires françaises.
Claude Canellas, édité par Yves Clarisse |
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| Sujet: Re: Les Accidents Nucléaires en France | |
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