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 " Cloud computing " et " Andromède "

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MessageSujet: " Cloud computing " et " Andromède "   " Cloud computing " et " Andromède " EmptySam 28 Jan 2012 - 8:00

"Cloud computing": Dassault Systèmes annonce son propre projet

PARIS — Le groupe Dassault Systèmes, qui s'est retiré en décembre du consortium Andromède alliant l'Etat, Orange et Thales, a annoncé vendredi qu'il présentait un "projet concurrent" de "cloud computing" apte à stocker les données informatiques françaises stratégiques.

"Si Dassault Systèmes souhaite déposer un nouveau projet de Cloud computing en vue d'un soutien des investissements d'avenir, alors on examinera ce projet dès lors qu'il sera déposé", a réagi le ministère de l'Industrie, contacté par l'AFP.

En gestation depuis des années, le projet de consortium baptisé "Andromède" devait allier l'Etat français à Orange, Thales et Dassault Systèmes pour créer "de grandes centrales numériques européennes" aptes à stocker les données informatiques stratégiques des PME, grands groupes et administrations français.

Mais le 22 décembre, Dassault Systèmes avait annoncé contre toute attente qu'il jetait l'éponge.

"Fin décembre, nous avons constaté que la structure de coûts (du projet) ne permettait pas d'avoir une solution compétitive car ces coûts étaient trop élevés. Donc on s'est retiré de la structure mais pas du projet, que je porte depuis deux ans et demi", a expliqué Bernard Charlès, directeur général du concepteur de logiciels, sur BFM Business.

"Il y a donc un autre projet en gestation, avec d'autres acteurs, qui sera Andromède je l'espère. Il s'agira à l'Etat de décider du projet qu'il souhaite mettre en oeuvre. Mais celui-ci sera compétitif", a-t-il annoncé.

"On a une responsabilité, quand on démarre un tel projet, qui est de s'assurer qu'il va être rentable et compétitif quand on a des concurrents mondiaux", a estimé Bernard Charlès.

Il a cependant indiqué qu'il était "trop tôt pour nommer qui est dans le consortium".

"On a trouvé une structure compétitive, avec des entreprises réputées et dynamiques, qui ont une vraie ambition et peuvent agir vite. Ce sont des éléments stratégiques pour réussir un tel projet", a-t-il résumé.

Depuis le retrait de Dassault Systèmes, les noms des groupes Atos et Capgemini avaient circulé pour faire leur entrée au consortium.

Début janvier, Thierry Breton, PDG d'Atos, a même affirmé que son groupe était "prêt à discuter avec l'Etat" pour intégrer le consortium.

L'Etat devait injecter 135 millions d'euros dans ce projet via la Caisse des dépôts, tandis qu'Orange et Dassault Systèmes devaient mettre chacun 60 millions d'euros et Thales 30 millions.

L'objectif d'"Andromède" est de contrer les géants "non-européens" --tels Cisco, IBM, Microsoft ou encore Google-- qui ont investi ces dernières années des milliards de dollars dans le secteur, notamment pour construire d'énormes centres de stockage de données informatiques ("datacenters").

Copyright © 2012 AFP
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MessageSujet: Re: " Cloud computing " et " Andromède "   " Cloud computing " et " Andromède " EmptySam 28 Jan 2012 - 8:06

Orange vise 500 millions dans le « cloud computing » en 2015

La filiale de groupe France Télécom a réalisé 85 millions d'euros dans le «cloud computing» en 2011 et souhaite le démarrage rapide du projet Andromède.

Après le départ de Dassault Systèmes (dont le premier actionnaire détient LeFigaro) du projet de «cloud computing» à la française fin 2011, son partenaire Orange Business Services s'est exprimé ce jeudi pour la première fois. L'idée est de proposer des capacités informatiques pour des dossiers sensibles, comme les services de l'Etat, la santé, la défense ou l'aéronautique. Ainsi, les données devraient rester sur le territoire national et ne seraient pas susceptibles d'être interceptées par les Etats-Unis, qui disposent du «Patriot Act». Cette loi autorise les agences de renseignement américaines à accéder aux informations stockées sur son territoire et dans les «data center» (centrales numériques) de groupes américains, y compris en Europe.

Lancé il y a plus de deux ans, le projet Andromède n'est toujours pas sorti de terre. «Pour ce projet, nous sommes en train de travailler au tour de table avec la Caisse des dépôts et Thales. Mais nous voulons avancer très vite. Ainsi, même si des groupes ont fait des déclarations d'intention pour entrer dans le projet, nous pourrons toujours les accueillir par la suite, dans une deuxième étape. Nous avons besoin d'avancer rapidement en nommant un directeur général, un responsable technique… Nous apporterons notamment, comme actif, dans le projet Andromède, les capacités de notre centre de données numériques, en cours de construction à Val-de-Reuil, en Normandie», précise Vivek Badrinath, directeur exécutif d'Orange Business Services. Le centre de données devrait être opérationnel en juin. Le groupe Atos a fait une déclaration d'intention pour rejoindre le projet Andromède et se substituer à Dassault Systèmes. Par ailleurs, Capgemini et d'autres sociétés de services informatiques seraient intéressées.
3600 entreprise clientes

Mais l'Etat, qui s'était engagé dans le projet de «cloud computing» à la française, pour des raisons de souveraineté nationale, a décidé d'apporter sa contribution financière de 135 millions d'euros en deux étapes. Le deuxième volet du financement public serait apporté au regard de l'évolution du projet. Il reste que cette contribution est bien supérieure au montant promis par l'Europe, aujourd'hui, pour développer un projet de «cloud computing» européen, sécurisé et qui aiderait à développer des standards, au sein d'un partenariat. A Davos, Neelie Kroes, commissaire européen au numérique, propose d'apporter 10 millions d'euros. Un montant bien maigre, qui peut paraître une aumone, alors que Google investit, environ, 400 millions de dollars par «data center».

Malgré ces interrogations sur les financements publics, en France ou en Europe, Orange Business Services (OBS) veut continuer d'avancer. La filiale de France Télécom a réalisé une croissance de 70% de son chiffre d'affaires dans le cloud computing en 2011 et vise 500 millions d'euros en 2015. L'an dernier, Orange Business Services aurait réalisé 85 millions d'euros dans ce domaine, soit un peu plus que SFR qui revendique environ 50 millions.

Le marché de l'informatique dématérialisé, ou «loud computing», est en plein essor. Dans ce but, Orange a multiplié les partenariats, avec Microsoft, Cisco, EMC, NetApp, VMware, Sage, notamment, pour proposer des solutions adaptées à tous les types d'entreprises. Au total, OBS revendique 3600 entreprise clientes, dont 2500 petites sociétés de moins de 20 salariés et 27 groupes mondiaux.



Dernière édition par jean-pierre le Sam 28 Jan 2012 - 8:27, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: " Cloud computing " et " Andromède "   " Cloud computing " et " Andromède " EmptySam 28 Jan 2012 - 8:24

Nuage, une alternative cloud au projet Andromède

Plus discret que son concurrent Andromède, le projet de cloud computing Nuage est porté par 7 PME et 2 équipes d'un laboratoire français. Un projet de R&D à forte connotation Open Source sur 2 ans doit aboutir à la création d'un pilote. 10 millions d'euros vont être investis sur Nuage.

Dans l'appel d'offres relatif au cloud computing au sein du Grand Emprunt, le projet Nuage décide de sortir de l'ombre et de communiquer. Il est composé de 7 PME : Celeste, FAI et concepteur de datacenter ; Non Stop Systems, SSII spécialisée en solutions d'infrastructures sécurisées ; Oodrive éditeur de solution professionnelles de sauvegarde et de partage de fichiers en ligne ; DotRiver qui propose des solutions de virtualisation et de centralisation de poste de travail ; Network Consulting, hébergeur ; New Generation SR, conseil en responsabilité sociale des entreprises.Deux équipes des projets REGAL (répartition et gestion des applications à large échelle) et PHARE (sur les futurs générations des réseaux télécoms) du laboratoire LIP6 de l'université Pierre et Marie Curie.

Selon Nicolas Aubé, PDG de Celeste, « l'idée est de créer le cloud computing de demain : ouvert à des composantes matérielles et logicielles externes, réparti sur un maillage régional français, et hébergé dans des datacenters écologiques, faiblement consommateurs d'énergie ». Le groupe souligne aussi l'importance de la localisation des données sur le territoire français.

Open Source et datacenter pilote

Concrétement, il s'agit d'un projet de R&D qui doit durer deux ans avec une forte connotation Open Source, pour trouver des solutions alternatives à celles existantes. Pendant cette durée, un datacenter pilote va être créé pour proposer des offres clouds. Nicolas Aubé indique « nous souhaitons travailler sur des datacenters évolutifs avec des modules verticaux optimisant mieux la consommation d'énergie. Les entreprises pourront s'interconnecter pour chercher des ressources ou des services ». Sur la partie du matériel utilisé, le dirigeant que rien n'a été encore choisi, mais il souhaite que les solutions proposées par Nuage soit compatible avec le plus grand nombre de constructeurs.

Sur le plan du financement, un investissement de 10 millions d'euros est prévu (5 en subventions de la part du FNSN de la Caisse de Dépôts et 5 de la part des membres du consortium). Nicolas Aubé rappelle que cela va créer 50 emplois, principalement des ingénieurs. Au terme des 2 ans, Celeste va investir 5 millions d'euros pour la commercialisation des résultats de Nuage. Ce dernier est un concurrent direct d'Andromède en proie à quelques difficultés de financement après le départ de Dassault Systèmes.


article Jacques Cheminat
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MessageSujet: Re: " Cloud computing " et " Andromède "   " Cloud computing " et " Andromède " EmptySam 28 Jan 2012 - 9:02

Cloud et données personnelles : la Cnil veut débattre

par Christophe Auffray, ZDNet France. Publié le mardi 18 octobre 2011
Tags: Cloud computing, Données privées, CNIL, Juridique,

Cloud et données personnelles : la Cnil veut débattreDébat - Essentiellement abordé sous un angle technique et économique par les entreprises et les administrations, le Cloud Computing pose pourtant de multiples questions en matière juridique, et en particulier de protection des données personnelles. La Cnil lance une consultation auprès des professionnels afin de définir des règles.

Le Cloud Computing est principalement appréhendé sous un angle technique. Nommé en 2011, le DSI de l’Etat français, Jérôme Filippini, devrait très vraisemblablement s’intéresser – comme son homologue américain – à ces technologies.

Toujours dans ce domaine, le gouvernement a alloué des fonds issus du grand emprunt et devrait par ailleurs investir dans un Cloud « souverain » baptisé Andromède. La Cnil examine quant à elle le Cloud sous l’angle de la protection des données personnelles.

L’opacité consubstantielle du Cloud pose des questions

Une problématique qui se pose depuis déjà plusieurs années avec les services en ligne (rebaptisés depuis services Cloud…). « Le premier problème est d'ordre juridique [...] Nous avons le sentiment que le Cloud aboutit à un phénomène de dilution des données. Par rapport à la notion de droit à l'oubli, cela conduit à une situation catastrophique » commentait déjà en 2010 l’ancien président de la Cnil, Alex Türk.

Les questions autour du Patriot Act américain, auquel sont soumis les fournisseurs de services Cloud comme Microsoft et Google, ont contribué à relancer le débat autour de la gestion et de la protection des données personnelles stockées par ces prestataires.

Pour la Cnil, qui lance une consultation auprès des professionnels (des secteurs privé et public), il est nécessaire d’encadrer le développement du Cloud Computing en définissant des garanties en termes de protection des données personnelles.

La Cnil veut définir des solutions juridiques

Selon la Cnil, « l’opacité consubstantielle [Ndlr : la complexité technique est externalisée] du Cloud computing pose de nombreuses questions concernant la protection des données personnelles et la sécurité. »

« Loin d'être nouvelles, ces problématiques n'en sont pas moins exacerbées dans un environnement globalisé où la volatilité des données et la multiplicité des serveurs est inscrite dans l'ADN du Cloud computing » ajoute l’autorité française dans un communiqué.

Si le gouvernement français entend avant tout communiquer sur les enjeux économiques du numérique, la Commission ramène elle le Cloud sur le terrain juridique. Entreprises utilisatrices, prestataires et sociétés de conseil IT sont donc invités à exprimer leur avis sur les garanties à apporter en matière de protection des données personnelles.

La Cnil s’appuiera sur ces consultations pour dégager des orientations. Celles-ci seront publiées sur son site « en même temps que les solutions qu'elle aura dégagée »
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MessageSujet: Re: " Cloud computing " et " Andromède "   " Cloud computing " et " Andromède " EmptySam 28 Jan 2012 - 9:06

Le cloud computing / informatique dans le nuage

Le cloud computing est la forme la plus évoluée d’externalisation, dans laquelle le client ou l’utilisateur dispose d’un service en ligne dont l’administration et la gestion opérationnelle sont effectuées par un sous-traitant (externe ou interne). Le cloud se caractérise également par une facturation à la demande et une disponibilité quasi-immédiate des ressources. Dans de nombreux cas, le client ne connaît pas la localisation des données. La simplicité et le faible coût des solutions « cloud » intéresse de nombreuses entreprises mais peut poser des problèmes au regard de la protection des données personnelles et notamment sur les questions de responsabilité du sous-traitant, de sécurisation du traitement de données personnelles ou de transferts de données vers des pays ne disposant d’une législation protectrice des données personnelles.
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MessageSujet: Re: " Cloud computing " et " Andromède "   " Cloud computing " et " Andromède " EmptySam 28 Jan 2012 - 9:19

Le marché français du cloud computing dépasserait les 2 milliards d’euros en 2012

Après avoir atteint 1,85 milliard d’euros en 2010, les revenus du marché français du cloud computing devraient toucher les 2 milliards d’euros cette année, a indiqué l’AFII dans un bilan.
Le 26 janvier 2012 par Ariane Beky.

Les revenus du marché français du cloud computing se seraient élevés à 1,85 milliard d’euros en 2010, dont 672 millions d’euros générés par des PME. Cette année, le secteur devrait dépasser les 2 milliards d’euros et représenter 6 % du marché français des logiciels et services (estimation Nexima). Selon un bilan de l’Agence française pour les investissements internationaux (AFII), la croissance du marché est profitable aux multinationales, aux PME, ainsi qu’aux nouveaux entrants qui « bénéficient en France d’un environnement très favorable à leur développement ».
IBM, Atos et les jeunes pousses du cloud

Aux côtés des multinationales d’origine américaine, IBM, Microsoft, Amazon ou encore Google, s’activent sur le marché de l’informatique en nuage des SSII françaises telles Cap Gemini, Steria et Atos. Cette dernière a récemment lancé la coentreprise Yunano avec la société chinoise Ufida, afin de fournir des logiciels de gestion et des services associés en mode « cloud ».

D’autres acteurs sont actifs sur ce marché. Parmi eux les opérateurs Orange, SFR et Bouygues Telecom, et la société Systancia créée en 1998. Entreprise installée en Alsace et à Paris, Systancia compte parmi les principaux acteurs européens du logiciel de virtualisation de postes de travail et d’applications (SaaS – Software as a Service).

Joyent, fournisseur américain d’infrastructures et de plateformes en mode hébergé (IaaS – Infrastructure as a Service & PaaS – Platform as a Service), se positionne parmi les nouveaux entrants, la société étant implantée dans la région Île-de-France depuis 2010.
Andromède, le grand projet

L’an dernier, l’État français a lancé le projet Andromède visant la création de « grandes centrales numériques européennes » à même de fournir aux entreprises et administrations locales de hautes capacités de calcul et de stockage en mode cloud. Il s’agit également de donner davantage d’autonomie à l’économie française vis-à-vis des États-Unis, ses entreprises et ses autorités.

Le consortium quadripartite public-privé formé pour mettre en œuvre Andromède regroupait initialement l’État français, pour un investissement de 135 millions d’euros par le biais de la Caisse des Dépôts, Orange et Dassault Systèmes (60 millions d’euros d’investissements chacun), et Thales (30 millions d’euros). Le retrait récent de Dassault Systèmes, suite à un différend avec Orange, en modifie l’exécution.

Éric Besson, ministre chargé de l’Industrie, de l’Énergie et de l’Économie numérique, a néanmoins déclaré à la suite de ce retrait : « le cloud computing est stratégique pour l’économie française et la compétitivité de nos entreprises. L’État ne déviera pas ». Par ailleurs, la SSII Atos s’est déclarée prête « évidemment à discuter avec l’État » d’une éventuelle intégration au projet.
Les « investissements d’avenir » soutiennent l’informatique en nuage

Parallèlement au projet Andromède, le gouvernement français a lancé en 2011 un premier appel à projet de recherche et développement dédié au cloud computing dans le cadre du programme des investissements d’avenir. Cinq projets vont bénéficier d’un soutien public de 19 millions d’euros :

CloudForce, plateforme d’ingénierie logicielle développée par Orange Labs ; CloudPort, un ensemble d’outils de portage d’applications proposé notamment par la PME Prologue ; Magellan, projet d’infrastructure logicielle porté par Bull ; le projet de cloud communautaire Nu@ge porté par Non Stop Systems et, enfin, UnivCloud, projet de nuage à destination des établissements d’enseignement supérieur porté par l’Université Numérique Paris Île-de-France (UNPIdF) et INEO, Groupe GDF SUEZ.

« En soutenant financièrement des projets impliquant des concepteurs de systèmes informatiques, des opérateurs de télécommunications, des éditeurs de logiciels ou intégrateurs, des laboratoires de recherche et des PME innovantes, le programme d’investissements d’avenir conforte la dynamique de partenariats créée par les pôles de compétitivité », a déclaré par voie de communiqué David Appia, président de l’AFII.

La France compte huit pôles de compétitivité soutenant le développement du cloud computing, à savoir : Cap Digital et System@tic (Île-de-France), Elopsys (Limousin), Images et Réseaux (Bretagne et Pays de la Loire), Imaginove et Minalogic (Rhône-Alpes), Solutions Communicantes Sécurisées en région PACA et, enfin, TES (Basse-Normandie).
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MessageSujet: Re: " Cloud computing " et " Andromède "   " Cloud computing " et " Andromède " EmptyJeu 2 Fév 2012 - 5:24

« Former les citoyens dès les petites classes »
28-01-2012
Dernière mise à jour : ( 01-02-2012 )

Bruno Doucende, ingénieur en informatique, est l’auteur d’un livre blanc sur la sécurité des systèmes d’information. Pour lui, c’est aux consommateurs de s’adapter aux nouveaux outils sans attendre que le marketing le fasse pour eux.

En 2012, la France investira 700 millions d'euros dans les technologies de "cloud computing" ou "informatique dans les nuages" (voir notre dossier complet dans La Marseillaise du samedi 28 janvier 2012). Bruno Doucende est ingénieur en informatique spécialiste de la sécurité des systèmes d’information. Il a accepté de faire un point sur "les nuages"...

Par ailleurs enseignant, il dirige le pôle sécurité de Groupe 4, une école du Technopôle de Château-Gombert formant les informaticiens d'aujou'd'hui et de demain.

Quelle est votre définition du cloud computing ?
D’abord, ce n’est pas un concept nouveau. Depuis 40 ans qu’on fait de l’informatique, les architectures et les concepts sont à peu près toujours les mêmes et pour le reste, c’est de l’habillage marketing. Le cloud tel qu’on en parle aujourd’hui existait déjà il y a 10 ans mais s’appelait ASP pour Application Server Provider. Ce qui a changé aujourd’hui, ce sont les grandes capacités offertes à cette technologie par le développement des réseaux et des débits.
Pour aller vite, le cloud consiste à externaliser les concepts informatiques et pas seulement des données. Au lieu d’installer, d’héberger et de maintenir un système avec des logiciels dans vos murs, vous le confiez à un prestataire extérieur qui le fera pour vous et qui, pour vous assurer l’accès permanent à ce service, ne l’hébergera pas dans un seul « data center » mais dans plusieurs en rotation.

On nous vend cette évolution comme étant plus sûre pour nos données comme pour nos travaux. Est-ce exact ?
En théorie oui. Le niveau de sécurité est plus élevé dans du cloud que si l’on maintient l’informatique dans ses locaux. Après, tout dépendra du prestataire choisi pour externaliser son informatique puisque on lui confiera aussi sa sécurité. Il aura l’obligation de mettre en place une infrastructure de sécurité qui a en général un coût élevé, mais qu’il va pouvoir assumer puisqu’elle sera mutualisée avec plusieurs clients. Dix entreprises qui paient pour un service sécurisé mutualisé seront mieux protégées que si elles le font chacune dans leur coin.
Le problème, c’est que dans le « nuage », c’est l’utilisateur qui sera chargé de paramétrer sa plate-forme selon ses besoins. Or, il faut savoir que 80% des problèmes liés à la sécurité proviennent de mauvais comportements et de négligences des utilisateurs. C’est exactement la même problématique que quelqu’un qui s’inscrirait sur Facebook sans configurer son compte. Le service de base de Facebook rendrait alors toute ses données publiques.
Je dirais que du point de vue technique ce sera donc plus sûr mais le facteur humain pourrait, lui, avoir des conséquences bien plus importantes.

Ces outils ergonomiques et ludiques sont très bien vendus par le marketing, qui « oublie » de mettre en garde les consommateurs contre ces écueils…
La vraie question c’est de savoir si c’est à ces fournisseurs de service de le faire ou aux citoyens de s’organiser et de se former pour en être conscients. Selon moi, c’est quelque chose qui devrait se faire à l’école et dès les plus petites classes. Pour mieux sécuriser son système d’information au sens large, la France doit se former à ça. On est la proie du marketing uniquement par les informations qu’on lui a fournies. Libre à nous de les lui donner ou pas.
On a besoin de faire de la pédagogie par rapport à ces nouveaux usages informatiques..

L’Etat a décidé d’investir 700 millions d’euros dans le développement de ces technologies. N’y a-t-il pas, derrière, une volonté politique de mieux maîtriser le web, puisque les données ne seront plus stockées chez l’utilisateur mais sur des serveurs appartenant à des grandes entreprises sur qui on pourra éventuellement « faire pression » plus facilement pour obtenir des renseignements ?
En théorie oui, mais je dirais que c’est déjà le cas. On se focalise sur le stockage quand on parle de piratage des données alors que c’est quand elles voyagent qu’elles sont le plus vulnérables. Et pour être transférées, ces données passent par des infrastructures privées ou publiques dans lesquelles la problématique que vous évoquez est la même. En gros, aujourd’hui, déjà, un Etat peut faire pression sur ces gestionnaires d’infrastructures pour intercepter les données qui voyagent dans leurs tuyaux. La sécurité à 100% n’existe pas et n’existera jamais. C’est donc plus à l’intelligence humaine d’assurer sa sécurité et sa protection. Voilà pour la théorie.
Car dans le même temps, avec les outils de communication, avec l’interconnexion c’est de plus en plus compliqué pour les Etats de vouloir mettre une chape de plomb sur leurs activités. On l’a vu pendant les révolutions arabes, les Etats ont voulu coupé les communications sans y parvenir. Nous sommes entrés dans une nouvelle ère, celle du cyber-espace et il faut adapter ses comportements, aussi bien pour les Etats que pour les citoyens ou les entreprises.

Selon vous, la seule solution pour être armés par rapport à ces nouveaux enjeux, c’est l’éducation ?
Oui, associée à de l’intelligence humaine et de la prise de conscience. On est tous potentiellement des victimes et des délinquants sur Internet. On peut parler d’instruction civique dans ce cas là. Si cette matière est encore enseignée, il faut la renforcer d’un volet « instruction numérique » pour faire prendre conscience de la responsabilité de chacun face à ces outils. Aujourd’hui, un enfant de 3 ans sait manipuler une tablette, une souris sans avoir conscience de ce qu’il a entre les mains. C’est une proie potentielle. Demain, il faudra que quelqu’un lui explique pourquoi et comment à l’école.


Propos recueillis par
Paul Goiffon
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