dire qu'il ètait nèe dans la mème commune de ma naisance suis aussis nèe a etterbeck

Cela doit être bien émouvant pour toi Espreux !

Après sa mort, cette ville Belge est sans doute devenue un lieu de mémoire associée directement à Tintin et à son créateur

Il Mostro a écrit:

Cela doit être bien émouvant pour toi Espreux !

Après sa mort, cette ville Belge est sans doute devenue un lieu de mémoire associée directement à Tintin et à son créateur

bonsoir j'aimais bien quant j'ètait jeune tintin et milou c'ètait une bande dessinez que j'adorait lire et puis y'en a eus d'autre de bande dessinez qyue j'adorait que tu na surment pas connue

Je n'ai jamais eu l'occasion de lire Tintin en Bandes Dessinées par contre j'en ai feuilleté quelqu'uns à la librairie sans pouvoir les acheter ...
C'était à la télévision que j'ai découvert Tintin.

Les anciennes Bandes dessinées sont surement toujours disponibles à la vente, seulement en ne possédant que très peu de connaissances sur les BD je ne peux pas te dire si je les ai vraiment connu ou non

Il Mostro a écrit:

Je n'ai jamais eu l'occasion de lire Tintin en Bandes Dessinées par contre j'en ai feuilleté quelqu'uns à la librairie sans pouvoir les acheter ...
C'était à la télévision que j'ai découvert Tintin.

Les anciennes Bandes dessinées sont surement toujours disponibles à la vente, seulement en ne possédant que très peu de connaissances sur les BD je ne peux pas te dire si je les ai vraiment connu ou non

bonjour beaucoup que j'ai connue sont surment disponible mais paraise un peut dèmodez pour vous les jeunes mais suis certaint que tu aurait aimez mon èpoque ha toute ma jeunesses comme gènial olivier un gènie maladroit avec sont meilleurs amis ils faisait les 400.coups ces deux la....et un autre benoit brisfert qu'avait des pouvoir et qu'il les perdait a chaque fois qu'il ètait enrumez ou encore bob et bobette une des bande dessinez les plus connue dans la fin des annèe 70 c'ètyait gènial je lisait cette bande dèssinez en colonie j'adorait bob et bobette et y'en a d'autre ah oui gaston lagaf m'enfin

Justement j'aime tout ce qui est démodé !
Plus c'est archaïque plus ça me plait et plus c'est à la mode plus je m'enfuit loin avec dégout !!!

J'aurais bien aimé connaitre les années 70 !

Salut !

Eh bien moi aussi, j'ai eu la chance de lire toute la collection Tintin et Milou, j'avais quasiment tous les albums !

Les deux seuls qui manquent à ma collection sont Tintin au Pays des Soviets et Tintin et L'Alph'Art...

J'adorais les histoires rocambolesques du célèbre petit reporter du Petit Vingtième, et le charisme des personnages, notamment la Castafiore, les Dupont, Tournesol et loin devant, le capitaine Haddock !

J'adorais lire ces albums, quand j'avais 17-18 ans, voire moins, je passais des soirées entières à lire Tintin !

Mais j'émets quand même une grosse réserve, et non des moindres, quant au personnage, Hergé, l'auteur, lui-même... Il y a beaucoup de choses à dire et là, tout de suite, je manque de temps, (On doit venir me chercher)... Mais dès que possible, j'en reparlerai plus longuement !

Bon ! Alors chose promise, chose due ! 

Concernant Hergé, il est vrai que son talent est avéré et reconnu, puisque Tintin a été probablement le plus grand succès de sa vie, traduit en plusieurs langues et distribué partout dans le monde. Les albums de Tintin nous transportaient dans tous les sens du terme.

Mais Hergé a soulevé tout de même de lourdes controverses : Issu d’une famille très conservatrice, et bien orientée à droite, il a plus ou moins exprimé sa sympathie à l’égard du mouvement fasciste belge, le rexisme. Mouvement fasciste, donc, d’inspiration mussolinienne… Hergé, donc, dans une mouvance extrémiste et réactionnaire, aux limites de l’intégrisme religieux, a donc imprégné Tintin de cette aura peu glorieuse.

En effet, quand vous prenez, par exemple, Tintin Au Pays Des Soviets, les signes sont clairs. Il y a une très forte contestation du régime communiste, et notamment un rejet de la révolution bolchevique. Les Communistes et les bolcheviques, selon lui, sont responsables de la misère telle qu’on peut la voir dans les cases de cet album. A un autre moment, on voit Tintin se battant avec un bolchevique… Le Tintin du pays des Soviets n’avait rien de commun à celui des Picaros…

Hergé a aussi exprimé des idées fortement impérialistes et colonialistes. Dans l’album Tintin Au Congo, c’est là encore très criant… Le compagnon noir de Tintin est un « boy », un garçon à tout faire qui ne contestera jamais l’autorité de son maître. A d’autres moments, on voit Tintin diriger une classe, prendre parti pour départager deux tribus qui se font la guerre, etc, etc… L’homme blanc, dans Tintin au Congo, est représenté comme bienfaiteur, omnipotent, pouvant résoudre tout, et rétablir la paix et la joie dans des villages aux groupes antagonistes et incapables de vivre ensemble.

A bien regarder l’œuvre d’Hergé, enfin, surtout Tintin, on se rend compte que Tintin est en fait plus qu’un porte parole de son temps. Il fait état de tensions internationales bien réelles, mais évoquées sous l’aspect fictif. Ce qui à un certain moment, en renforce même l’impact sur le lecteur.
Certains pays et langues utilisées sont fictifs : Exemple, la Syldavie et la Bordurie, dans le Sceptre d’Ottokar, ou Objectif Lune. Dans le Sceptre d’Ottokar, il intervient directement auprès du roi de Syldavie pour contrecarrer un complot ourdi par un traître, complice de mouvements bordures révolutionnaires.

Dans Objectif Lune, il est encore question d’espionnage industriel, et on y évoque plus ou moins ouvertement la guerre froide. Cette fois, les puissances engagées ne sont pas mentionnées, mais le fait de faire d’un Européen le premier explorateur de la Lune n’a rien du hasard, et, presque qu’en contradiction avec sa provenance idéologique, reconnaître implicitement l’avancée des Russes en matière de conquête spatiale, pour illustration, on peut prendre l’aventure de Soyouz, Spoutnik, et surtout, Youri Gagarine, le premier homme à être allé dans l’espace.

L’Affaire Tournesol est une nouvelle occasion pour Hergé de faire un album très imprégné politiquement. Il y est dépeint une dictature totalitaire de type Pays de l’Est, qui voudrait, au moyen de l’invention de Tournesol, (une arme émettant des ondes de choc suffisamment puissantes pour détruire n’importe quelle cité), asseoir sa suprématie sur le monde dit « Libre ». D'ailleurs, par opposition à la monarchie Syldave, on a le Maréchal Plekszy-Gladsz, une sorte de Staline, en fait... Et la formule de salut utilisée, "Amailh Plekszy Gladsz", renvoie presque aussitôt au "Heil Hitler" des nazis et au "A Noi" des fascistes...

Dans Le Lotus Bleu, on est en plein dans l’histoire de la Chine des années 30-40, et ses rivalités qui l’oppose à son voisin japonais… Y sont évoqués les conflits en Mandchourie, l’annexion de cette région par les japonais, le scandale qui a poussé la délégation chinoise à se retirer de la Société Des Nations (L’ONU actuelle), mais aussi la fameuse guerre des Boxers, dite des Poings de Justice…

Dans Coke En Stock ou Tintin Au Pays de L’Or Noir, on évoque très clairement les pays arabes, et déjà, leur rôle hégémonique dans la région, et leur contrôle du pétrole, réelle richesse, qui réveille avidité et convoitises. Coke En Stock, d’ailleurs, marque un tournant, puisque pour la première fois, on voit Tintin s’opposer à l’esclavage des noirs, allant jusqu’à faire démanteler une filière de trafiquants de chair humaine (Dixit Le Capitaine Haddock).

Dans les pays arabes traversés au cours de ces deux albums, il y aussi des noms fictifs : Le Khémed, par exemple, peut très bien renvoyer à l’Arabie Saoudite, ou pourquoi pas, au Liban, ou au Koweit…

Tintin et les Picaros est également très évocateur, comme l’Oreille Cassée, du reste, du contexte politique agité que traverse l’Amérique du Sud. La encore, le San Theodoros étant un pays fictif. Le général Alcazar représentant le côté des « gentils » et le général Tapioca, soutenu par le Colonel Sponz (L’Affaire Tournesol, Sponz étant le chef de la police secrète bordure), dans le rôle du méchant.

Dans Vol 714 pour Sydney, ou encore l’Etoile Mystérieuse, il y est évoqué plus ou moins la présence d’extra-terrestres, et mis en scène diverses manifestations paranormales, comme le don de voyance, (Les Bijoux de la Castafiore, Les 7 Boules de Cristal), l’hypnose (Lorsque l’agent secret Mik Ezdanitoff évoque l’arrivée d’extra-teresstres sur des chars de feu (Les soucoupes volantes) et réussit à persuader Laszlo Carreidas (le milliardaire irrascible), qu’il a toujours son chapeau sur la tête)… La religion étant plus ou moins marquée suivant les albums…

Au final, on s’aperçoit que Tintin évolue tout au long de ces 22 ou 24 albums. D’une position très ancrée à droite, et d’un tempérament souvent bagarreur, le personnage de Tintin s’assagit petit à petit, se « responsabilise », fait le bien, et prend souvent le rôle d’un détective ou d’un justicier en quête de bon et de bien. A cette occasion, Hergé, lui-même, probablement sous le coup de polémiques ou de vives oppositions, a dû mettre un peu d’eau dans son vin, rendant Tintin nettement plus souple et moins enclin à exprimer des idées politiques trop extrêmes.

On peut également se demander quels rôles précis avaient des personnages comme Rastapopoulos, Mitsuhirato, l’Agent Dawson, le Général Alcazar, l’Emir Ben Khalish Ezab, entre autres, dans l’univers de Tintin. Certains d’entre eux étaient des adversaires acharnés de Tintin, mais, replacés dans un contexte politique, on peut aussi se poser des questions quant à leurs rôles dans les différentes histoires, et sur le message final qui serait délivré aux lecteurs.
Certains caricaturistes sont même allés jusqu’à imaginer un tintin vraiment facho, cette fois, dont l’apparence avait tout du skinhead, et non du reporter innocent et soucieux de bien qu’on voit dans les derniers albums…

Ce que je viens de dire est d’abord ma vision personnelle des choses, ma vision d’Hergé, même si envisager son œuvre par le seul prisme politique aurait quelque chose de foncièrement réducteur… La question à poser, selon moi, c’est de savoir si Tintin ressemblait à son auteur, et si oui, si Tintin n’est pas tout simplement la projection d’Hergé dans toutes ces histoires fictives, toutes, pour la plupart, tirées de faits réels.

Voilà ! J’vous laisse, j’suis vanné…^^

 

Merci pour ces liens ! J'irai voir ça !