Candida Chanteuse / Championne de Foot
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| Sujet: Les Républiques d'Italie Mer 20 Jan 2010 - 10:50 | |
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L'espoir engendré par la Révolution française
Dans cette situation de crise économique et sociale, la Révolution française ravive les espoirs d'un retour à l'indépendance des puissances étrangères. Les troupes de la Convention abolissent le servage, changent les frontières et instituent des républiques, privant les aristocrates de leurs pouvoirs politiques, ce qui est favorablement accueilli par la bourgeoisie. Pour assurer ses campagnes militaires la France impose une conscription aux italiens. Après la défaite napoléonienne en 1815, les pays italiens sont revenus à l´ancien régime par le congrès de Vienne.
Les Républiques d'Italie
Le Royaume d'Italie
Napoléon Bonaparte qui s'est fait proclamer empereur des Français par le sénat et couronner par Pie VII, transforme la République cisalpine en royaume d'Italie, se nommant roi d'Italie le 17 mars 1805, le couronnement ayant lieu le 26 mai 1805 dans le Duomo de Milan. Eugène de Beauharnais, fils du premier mariage de la femme de Napoléon, Joséphine de Beauharnais, a qui Napoléon se fie aveuglément et dont il est sûr de ne pas avoir à craindre les ambitions politiques, est nommé vice-roi d'Italie.
À l'issue du retour de la Russie, la Prusse se déclare neutre pour passer, le 28 février 1813 dans l'alliance créée par la Russie et la Grande-Bretagne. L’Autriche s'associe seulement le 20 août 1813 à cette alliance et organise deux armées: la principale , confiée à Schwarzenberg et à Radetzky, est destinée au front allemand et participe à la victoire de la bataille de Leipzig du 16 au 19 octobre 1813. La seconde, confiée mi décembre 1813 à Bellegarde, est destinée à envahir l'Italie. C'est à cette dernière que le baron d’Aspre est nommé.
Les troupes autrichiennes s'avance lentement sur l’Isonzo aux portes de la Lombardie, interrompu par la défaite infligée par Eugène à Bellegarde le 8 février 1814, sur le Mincio. L'échec de l'action autrichienne permet la signature, le 16 avril, de la convention de Schiarino-Rizzino qui établie une ligne de cesser le feu au-delà de Peschiera et Mantoue qui restent italiennes. Le 20 avril, la noblesse milanaise dont Carlo Verri, Federico Confalonieri, le général Domenico Pino, Alessandro Manzoni, Luigi Porro Lambertenghi nomme un comité de régence provisoire rebelle à Eugène qui envoie des délégués à Bellegarde pour qu'il prenne possession de Milan. Eugène prend acte que l'indépendance du royaume d'Italie est compromise et, le 23 avril, avec son armée qui n'a pas été vaincue par l'armée autrichienne, il signe à Mantoue la capitulation.
L'Autriche souhaite rétablir l'ordre ancien bien que le royaume de Naples de Murat ait trahi, le 11 janvier 1814, Eugène de Beauharnais et Napoléon en s'alliant avec Vienne. Murat avec 27 000 hommes se porte à Rimini où il se déclare le promoteur et le défenseur de la liberté italienne, cela un mois après le retour de Napoléon de l'île d'Elbe.
Bellegarde dispose de l'armée autrichienne en Italie (50 000 homme) dont il constitue un corps expéditionnaire de 25 000 hommes confié au général Federico Bianchi, sous le haut commandement de Frimont). le 2 mai Murat est battu lors de la bataille de Tolentino et commence une pénible retraite, le 19 mai, il quitte l'Italie.
Le redécoupage de l'Italie
Par le congrès de Vienne, du 1er octobre 1814 au 9 juin 1815, la restauration voit la fin des dernières entités autonomes, comme la Vénétie passée à l'Autriche qui va constituer avec Milan le royaume lombard-vénitien et la Ligurie passée au royaume de Sardaigne, aspirations qui sont déçues après l'assujettissement à la France qui suit les campagnes napoléoniennes.
L’Autriche tient garnison dans les citadelles de Plaisance, Ferrare et Comacchio.
La maison de Savoie récupère le Piémont, Nice et la Savoie et entre en possession de Gênes. Le pape retrouve les États pontificaux. Le Bourbon Ferdinand Ier retrouve son royaume des Deux-Siciles. Les duchés de Parme, Plaisance et Guastalla sont attribués à l'épouse de Napoléon, Marie-Louise d'Autriche. Modène et la Toscane sont attribués à des Habsbourg (Ferdinand III de Lorraine, grand-duc de Toscane et François IV d’Este-Lorraine, duc de Modène). Le retour des souverains légitimes s’accompagne partout du régime politique antérieur.
Risorgimento
Après les campagnes napoléoniennes, des poussées nationalistes appuyées par la Savoie, qui voient là une occasion d'agrandir le royaume de Sardaigne, conduisent à une série de guerres d’indépendance contre l'empire austro-hongrois, deux d'entre elles avec l'appui extérieur de la France. Les grands protagonistes du Risorgimento sont Victor-Emmanuel II de Savoie, Giuseppe Garibaldi, Giuseppe Mazzini, Camillo Cavour.
La plus décisive est la seconde guerre d’indépendance, qui, avec l'expédition des Mille au sud et la descente subséquente des Piémontais du nord, réussit à unifier, sous la bannière des états de Savoie, une grande partie de la péninsule (à l'exclusion de Rome et de Venise) et à provoquer la proclamation du royaume d'Italie en 1861.
En 1866, Venise est annexée au royaume d'Italie, suivie par Rome, en 1870. Ce qui provoque le début d'une fracture entre l'État italien et l'Église qui se termine par les accords du Latran ratifiés par Mussolini et le cardinal Gaspari, secrétaire d'état de Pie XI, en 1929. La forme de gouvernement proclamée est celle d'une monarchie constitutionnelle, avec un parlement élu au suffrage restreint.
Royaume d'Italie
Les débuts du royaume voient l’Italie s'engager dans une série de guerres d'expansion coloniale en Libye, Somalie, Éthiopie, Érythrée et Dodécanèse et même une petite concession en Chine.
Lors de la Première Guerre mondiale l’Italie, bien que membre de la triple alliance, reste d'abord neutre, puis entre en guerre aux côtés des alliés le 23 mai 1915 après la signature du pacte de Londres. Au terme de la guerre qui se termine en novembre 1918, l'Italie compléte son unification nationale en obtenant le Trentin-Haut-Adige, la Vénétie julienne, l'Istrie et d'autres territoires du Frioul encore irrédentes. Ces régions avaient appartenu jusqu'alors à la Cisleithanie comme territoires autrichiens (à l'exception de la ville de Fiume incorporée dans le royaume d'Italie en 1924 et situé en Transleithanie.
Le pacte de Londres prévoit que l'Italie entrât en guerre aux cötés de l'entente dans un délai d'un mois et aurait obtenu en échange, en cas de victoire, le Trentin, le Tyrol jusqu'au Brennero (la Haut Adige), la Vénétie julienne, l'entière péninsule istrienne à l'exclusion de Fiume, une partie de la Dalmatie septentrionale incluant les villes de Zadar (Zara en italien), Šibenik et Knin, de nombreuses îles de l'Adriatique, l'archipel de Dodécanèse, la base de Vlora en Albanie et le bassin carbonifère de Antalya en Turquie. Sur la base du principe des nationalités proposé par le président américain Woodrow Wilson, la Dalmatie est annexée au nouveau royaume de Yougoslavie composé des Serbes, des Croates et des Solvènes à l'exception de Zara (aujourdhui Zadar en Croatie) raison de sa majorité italienne et de l'île de Lastovo (Lagosta) qui avec trois autres îles sont annexées à l'Italie.
L'Italie a très mal vécu le traité de Versailles, le manquement envers le pacte scellé provoque l'indignation italienne, de manière presque unanime, les italiens accusent que le sacrifice d'une entière génération au front n'est pas récompensé (5 615 000 hommes engagés, 650 000 tués, 947 000 blessés et 600 000 disparus ou prisonniers). On parle de « victoire mutilée » car les Alliés n'ont pas respecté les promesses faites durant le conflit concernant l'attribution des territoires et cela favorise l'agitation nationaliste et l'ascension de Mussolini.
Sur la lancée du mécontentement créé par les difficultés économiques et sociales de l'après-guerre, on assiste en 1922 à la conquête du pouvoir par le fascisme. À partir de 1926-27 l'Albanie entre graduellement dans la sphère d'influence de l'Italie c'est seulement en avril 1939 qu'elle est occupée militairement et qu'on lui impose comme souverain Victor-Emmanuel III. Trois ans auparavant (mai 1936) l'Éthiopie était tombée sous la domination italienne.
En 1940, l’Italie est l'alliée de l'Allemagne dans la Seconde Guerre mondiale contre la France et le Royaume-Uni, déclarant ensuite en 1941, avec le Japon, la guerre aux États-Unis et à l'Union soviétique. À la suite de l'invasion alliée en Sicile en 1943, le régime fasciste s'effondre, l'Italie se range aux côtés des alliés contre l'Allemagne et les derniers fascistes créent la République sociale italienne. En 1945, les forces nazies et fascistes sont défaites : l'armée allemande en Italie capitule le 25 avril 1945. Cette date est, depuis, un jour férié en Italie.
République Italienne
En 1946, un référendum institutionnel sanctionne la fin de la monarchie et la naissance de la république, avec une nouvelle constitution qui entre en vigueur le 1er janvier 1948.
La démocratie chrétienne (DC), parti modéré du centre fait partie du gouvernement de la république italienne de 1946 à 1993, généralement coalisé avec d'autres partis du centre Parti socialiste démocratique italien (PSDI), Parti républicain italien (PRI), Parti libéral italien (PLI). En 1962 le Parti socialiste italien (PSI) entre dans la majorité gouvernementale alors que jusque là, il avait été dans l'opposition. À part quelques exceptions, la présidence du conseil est démocrate-chrétienne de 1946 à 1993.
En 1949 l’Italie adhére à l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord et en 1955 elle est admise aux Nations unies. L'année 1957 voit la signature du traité de Rome, qui marque la naissance de la Communauté économique européenne, premier pas vers la réalisation de l’Union européenne.
Dans les années 70, l'Italie traverse une profonde crise politique, avec en particulier l'émergence de mouvements révolutionnaires pratiquant la lutte armée. Cette crise politique atteint son apogée en 1978 avec l'enlèvement puis l'assassinat du chef du parti démocrate-chrétien Aldo Moro par les Brigades rouges. Cette crise politique trouve en partie son origine dans la "stratégie de la tension" adoptée par les services secrets italiens pour empêcher l'arrivée au pouvoir du Parti Communiste. Ainsi, les attentats organisés par le Réseau Gladio frappent la population et provoquent la mort de plusieurs dizaines de personnes. À partir de 1979, le mouvement révolutionnaire italien est écrasé par la répression. Plusieurs milliers de militants d'extrême-gauche sont incarcérés, plusieurs centaines s'exilent à l'étranger.
L'État italien reste alors profondément marqué par le pouvoir de la mafia au sein de la classe dirigeante, tant au niveau des partis politiques que du patronat. Dans les années 90, le gouvernement italien reconnait l'existence du réseau Gladio au sein de ses services secrets. En 1999, l'Italie participe à la création de l'euro. De 2001 à 2006, le gouvernement italien est dirigé par Silvio Berlusconi, grand patron arrivé au pouvoir à la tête d'une coalition rassemblant Forza Italia (parti populiste) et l'extrême-droite.
En avril 2006, après des élections très serrées l'opposant à Silvio Berlusconi, qu'il emporte de justesse, Romano Prodi (leader de l'Unione, la coalition de centre-gauche) devient président du conseil italien.
Le 24 janvier 2008, le Sénat italien refuse sa confiance à Romano Prodi. Ce dernier a donc présenté sa démission au président Giorgio Napolitano.
Source Wikipedia
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