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Rappel du premier message :

Entre l'Extreme Droite, la Droite, le Centre, la Gauche, l'Extreme Gauche, les Verts ....
De quels partis êtes-vous ?

Me concernant, je me situe au niveau des 3 premiers partis :

- Les Verts
- Union pour un Mouvement Populaire (UMP)
- Front National ( FN)

Invité

EXCLUSIF : UMPipo démasqué par PlaceauPeuple

Aujourd’hui, la mairie de Marseille et son indéboulonnable représentant, Jean-Claude Gaudin, ont annoncé que le Front de gauche ne pourrait pas se rassembler sur les plages du Prado le 14 avril prochain. La raison ? Les plages marseillaises seraient très fréquentés en cette période (début avril, ndlr). Autre argument. Ce n’est pas un lieu pour les militants. Problème : en août 2007 (période à laquelle sont bien moins fréquentées les plages de la ville qu’à la mi-avril…) la caravane de l’UMP avait fait escale… au Prado et sur le Vieux-Port !

Après la Bastille, la droite marseillaise a peur du rouge

La mairie de Marseille vient de nous informer par simple courrier électronique qu’elle refusait le meeting en plein air du Front de Gauche du 14 avril sur les plages du Prado. Ce lieu a pourtant été choisi en lien avec les services de la ville. La municipalité n’a aucun argument sérieux pour justifier son revirement. Elle ose dire que ces plages sont très fréquentées « surtout en cette saison ». Nous serons début avril ! Et tous les Marseillais savent que les plages sont bien assez grandes pour tous. La municipalité nous invite à tenir notre réunion dans la salle du Dôme. Il est pourtant clair après la Bastille que cette salle n’a la capacité suffisante pour accueillir notre rassemblement à Marseille. La seule explication de cette décision, c’est que la droite prend peur devant la progression du Front de Gauche. Nous appelons tous les citoyens à dénoncer cette attitude. Et sans attendre nous déposons un parcours de manifestation en préfecture au départ du Rond-Point du Prado.

Communiqué de François Delapierre, directeur de campagne de Jean-Luc Mélenchon

Invité

Bras de fer autour du meeting de Jean-Luc Mélenchon, plages du Prado.

Publié le mardi 20 mars 2012 à 17H25

Jean-Luc Mélenchon sera en meeting à Marseille le 14 avril. Mais où ?

Épreuve de force entre le Front de gauche et la Ville de Marseille. Chacun campant sur sa position. Si le parti de Jean-Luc Mélenchon entend organiser le meeting de son candidat à la présidentielle, en plein air, le 14 avril, dans la cité phocéenne sur les plages du Prado, la municipalité n'a pas l'intention d'en donner l'autorisation, préconisant à l'état-major mélenchonien de se tourner vers "le Dôme ou le Palais des congrès".

"La mairie de Marseille vient de nous informer par simple courrier électronique qu'elle refusait le meeting en plein air du Front de gauche le 14 avril sur les plages du Prado", annonce le directeur de campagne de Jean-Luc Mélenchon, François Delapierre. "Nous appelons tous les citoyens à dénoncer cette attitude. Et sans attendre, nous déposons un parcours de manifestation en préfecture au départ du rond-point du Prado."

Le Front de gauche ne souhaite pas un autre lieu

Mais le Front de gauche n'en démord pas et n'envisage pas d'autres lieux de repli. Certains se remémorant que la caravane du Ricard Live Music est passée par là il y a peu. "On maintient notre demande d'autant que nous n'avons obtenu aucune réponse officielle et ce malgré nos appels répétés", explique Pierre Darrhéville, le numéro un du PCF dans le département qui ne veut "pas polémiquer" mais ne manque pas de rappeler que "dimanche devant 100 000 personnes à la Bastille Jean-Luc Mélenchon a annoncé ce meeting marseillais". Une détermination de part et d'autre qui confine au bras de fer. "S'ils s'amusent à s'obstiner, ils vont faire venir encore plus de monde", poursuit Jean-Marc Coppola, conseiller municipal PCF et vice-président Front de gauche à la Région.

Avant de jeter son dévolu sur les plages, l'équipe de Jean-Luc Mélenchon avait envisagé pour ce rassemblement à mi-chemin entre la manifestation et le meeting, le parvis du stade Vélodrome, le cours d'Estienne d'Orves ou encore le Vieux-Port. Autant de sites non autorisés ou jugés impraticables.

Marjory CHOURAQUI

Invité

Plage du Prado : l’UMP ment et se moque du monde
front de gauche manifestation marseille ump
mardi 20 mars 2012

Les plages de Marseille sont interdites aux manifestations politiques ? Ce mensonge avancé pour interdire au Front de Gauche le meeting prévu sur la plage du Prado revient comme un boomerang au visage de la municipalité. Les plages du Prado ont déjà accueilli la caravane de l’UMP au coeur de la période estivale. Jean-Claude Gaudin se félicitait alors de cette nouvelle manière de faire de la politique comme en témoignent les vidéos réalisées pour l’occasion par l’UMP. Décidément la droite s’affole et se prend les pieds dans le tapis.

François Delapierre,
directeur de campagne de Jean-Luc Mélenchon

Caravane UMP Marseille le 15 août 2007 par ump

Invité

Mediapart 2012 - Le grand entretien avec... par Mediapart

Jean-Luc Mélenchon invité de Mediapart
Posté le 22 mars 2012 par Place au Peuple dans S'INFORMER

l'auteur : Place au Peuple
Site officiel de la campagne du Front de gauche, www.placeaupeuple2012.fr agrège non seulement les productions des élus, des militants, des sympathisants, mais aussi plus largement des citoyen-ne-s qui tiennent des sites d'information ou des blogs.
Jean-Luc Mélenchon invité de Mediapart

Bloquez votre vendredi. Nous vous proposons la troisième édition de notre émission spéciale, Mediapart 2012, cinq heures de direct vidéo à regarder en streaming sur notre site. De 17h à 22h : parmi nos nombreux invités, Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de gauche à l’élection présidentielle. Comme chaque mois désormais, Mediapart est en accès totalement libre de 12h à minuit vendredi 23 mars et vous propose dès 17h une émission exceptionnelle, en vidéo, à regarder en direct et en streaming sur notre site. Jean-Luc Mélenchon sera l’invitée de cette émission. Par La rédaction de Mediapart.

Invité

Mélenchon privé de plage pour son meeting

Mélenchon veut manifester contre JC Gaudin qui lui interdit l'accès aux plages pour son meeting.

La mairie de Marseille refuse le meeting sur les plages : "C'est une position de principe de la Ville de Marseille. Les plages du Prado n'ont pas à accueillir de meetings politiques, cela ne s'est jamais fait.

Il n'y a rien contre M. Mélenchon, la position du maire aurait été identique pour n'importe quel autre candidat", assure Laure-Agnès Caradec, adjointe au maire chargée des espaces verts.

La position du PCF et des élus du Front de Gauche :

Pierre Dharréville, le secrétaire départemental PCF,objecte que les organisateurs attendent un très grand nombre de sympathisants, "plus que ne peut en contenir n'importe quelle salle de Marseille", au vu de l'ampleurde la manifestation qui a rassemblé dimanche plusieurs dizaines de milliers de personnes place de la Bastille à Paris.

"Je suis très étonné, ça fait un mois qu'on discute avec la mairie du lieu de cette initiative. Depuis le début, nous avons émis le souhait de le faire en plein air et je pense que c'est le seul lieu où nous pourrions vraiment être accueillis dignement", a-t-il déclaré, rappelant que la plage était "un lieu public".

"Nous ne comprendrions pas qu'on veuille nous reléguer à l'extérieur de la villeou sur un vieux parking. Je ne voudrais pas qu'on laisse à penser qu'on veut nous empêcher de mener campagne", a ajouté Dharréville.

Le meeting est programmé pour le 14 avril prochain.

Sources : AFP/Communiqué presse/La Provence.

La réplique de Mélenchon

En déplacement à Massy dans l'Essonne, le candidat du Front de Gauche réplique à JC Gaudin : ""la droite sarkozyste qui veut nous empêcher de nous rassembler", dénonçant des "arguments de mauvaise foi". Selon lui, "ce sont les services techniques de la Ville qui nous avaient orientés vers la plage" et maintenant "ils découvrent qu'au mois d'avril, des foules viendraient s'y baigner!".

© AFP

"Nous allons nous rassembler devant la mairie" mardi soir ou mercredi pour "harceler M. (Jean-Claude) Gaudin et les autres amis de M. Sarkozy", a-t-il ajouté, invitant le maire de Marseille à "être plus tolérant et respecteux".
"Si nous ne pouvons pas aller sur la plage, nous occuperons les rues", a aussi lancé l'eurodéputé, annonçant que "les camarades" allaient "déposer un parcours de manifestation" en préfecture d'ici peu. C'est "un bras de fer perdu d'avance", a-t-il jugé.

Source : AFP

Réaction de Patrick Mennucci
"J'apprends avec surprise que Jean-Claude Gaudin refuse les plages du Prado au Front De Gauche pour organiser le meeting de Jean-Luc Melenchon à Marseille.
C'est une décision qui n'est pas acceptable car dans une campagne présidentielle il est normal que les villes favorisent l'expression démocratique des candidats.

Comme Président du Groupe Socialiste au Conseil Municipal de Marseille, je demande au Maire de revenir sur cette décision qui ne correspond pas à la tradition de notre ville et qui laisse à penser que c'est un choix politique.
Je lui demande d'autoriser Jean-Luc Melenchon à organiser comme il l'entend son expression."

Invité

http://www.mesopinions.com/Le-Front-de-Gauche-a-le-droit-a-son-meeting-a-Marseille---petition-petitions-1516cbf2a8361baa171ea85b2cf6237a.html

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Mediapart 2012 - Mélenchon, portrait chanté par... par Mediapart

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"Soirée Mélenchon" sur Mediapart : riche et étonnante
24 Mars 2012 Par Thierry Ternisien

17h - 23h. 6 heures avec Mediapart ce vendredi soir. Parfois agacés, irrités, frustrés, nous avons été passionnés par un exercice de journalisme et de politique qui nous a tout autant appris sur Mediapart que sur le Front de gauche et son candidat. Se faisaient face deux démarches porteuses d'espoir pour notre démocratie. Celle de la réinvention d'un journalisme ancré sur la vérité des faits et la pluralité des points de vue, notamment citoyens, entamée il ya quatre ans, avec la création de Mediapart. Celle de la réinvention du politique, conséquence du formidable mouvement de démocratie citoyenne provoqué par le référendum de mai 2005, enfin concrétisée par la création du Front de gauche. Démarches parallèles qui ont eu parfois du mal à se rencontrer (ah les lois de la géométrie euclidienne !).

Tout d'abord un grand coup de chapeau à Mediapart pour les trois débats précédant le "grand entretien". Que ce soit celui sur les enquêtes (Ikea ; Sarkozy Kadhafi), celui sur la démocratie ou les routes de campagne (nucléaire et Toulouse) Mediapart s'y est montré à son meilleur niveau par la qualité des questionnements et le choix des intervenants. Trois grands moments de journalisme. Je ne peux qu'inciter ceux qui n'y ont pas assisté à visionner ces trois vidéos.

Enfin, le "Grand entretien".

Terriblement agaçant tant les journalistes de Mediapart n'ont pas su adopter un positionnement combinant à la fois écoute et interpellation, encombrés qu'ils (elles) semblaient par l'effet miroir de la confrontation de deux refondations. Terriblement frustrant par les questions simples non posées. Quelle garantie en cas de victoire de Mélenchon qu'il ne s'accommode pas, comme Mitterrand, des facilités offertes par la Vème république ? Quels points réels d'appui en Europe ? Qu'est-ce que la règle verte ? pour n'en citer que quelques-unes. Terriblement frustrant aussi par l'incapacité montrée par les journalistes de Mediapart à sortir du schéma du présidentialisme qu'ils dénoncent si vivement par ailleurs.

Très riche tant un Edwy Plenel obsédé par les dérives des deux mandats de Mitterrand, semblait, à travers Mélenchon, vouloir régler ses comptes avec le fantôme du seul président de gauche de la Vème république. Ce fut, en effet, l'occasion pour Mélenchon surpris par ce positionnement d'illustrer, par les paroles et les actes, la grandeur du politique : la décision et la mise en œuvre d'actions qui, à tout moment, peuvent échapper à leur(s) auteur(s). Illustration en cohérence totale avec ce qu'est le Front de gauche. Non un nouveau parti axé sur la seule prise du pouvoir et laminant en son sein tous les points de vue minoritaires, mais l'association de citoyens et d'organisations en accord sur la finalité de leur démarche, refonder la politique et la république, et forts de leur diversité d'expériences, d'analyses, d'orientations. Le chemin se fera effectivement en marchant mais la raison d'être de cette mise en route est partagée.

Et dans cette mise en route la démarche de Mediapart de refondation du journalisme est un point d'appui essentiel.

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Mélenchologie en saharienne chez Calvi
Par Daniel Schneidermann le 29/03/2012

Pauvres éditorialistes ! Il faut tout faire, dans ce métier. Voici qu'il s'agit, puisque c'est dans l'air, de louer Mélenchon. N'exagérons rien: d'expliquer la percée sondagière de Mélenchon. Sur France Inter, Thomas Legrand délivre un scoop: son dentiste va voter Mélenchon. Il n'est pas à plaindre, le dentiste: il joue au golf. Pourtant, trop c'est trop. Qu'un riche gagne vingt fois le SMIC, passe encore. Mais ce déluge de millions !

Dans l'exercice, Calvi est pourtant imbattable. Sous l'apparence d'une entreprise à "créer de l'air du temps", à "donner le ton", le plateau quotidien de Calvi sur France 5 est un exercice d'illustration des derniers sondages parus, sur le mode "voilà pourquoi ça devait se passer ainsi". Bref, nous sommes dans une "séquence Mélenchon", et Calvi est donc condamné à une peine d'intérêt général d'une heure de mélenchologie appliquée, sous l'intitulé: "Mélenchon affole la campagne".

Problème: dans le vivier des habitués de l'émission qui s'autoradicalisent en quarté à longueur d'année, pas un seul mélenchonnien estampillé. Il va donc falloir faire avec les moyens pluralistes du bord, entendez MM. Reynié (politologue sarkoziste), Dely (éditocrate hollandiste), et Mmes Bacqué (Le Monde, hollandiste de centre-droit) et Waintraub (Le Figaro, sarkoziste de centre-gauche). Quarté qui, le mois dernier encore, considérait l'affolant d'aujourd'hui comme un malodorant populiste à la tête d'une meute de moches, agitant des drapeaux rouges à grands moulinets menaçants.

Mais curiosité commande: voici donc le plateau, en casques et sahariennes, en expédition ethnologico-animalière, à mi-chemin entre l'exposition coloniale et le salon de l'agriculture. Quel beau spécimen, ce Mélenchon ! Du talent, ça oui. Beaucoup de talent. Et vous savez quoi ? Il sait même lire ! "Il faut aller à ses meetings: il lit Victor Hugo et remporte un très grand succès" (Bacqué). Attention tout de même, ne pas trop s'approcher, l'animal est susceptible: "il réclame une sorte de respect" (Calvi). Il serait même doté d'une âme: "il ne veut pas paraître celui qui voudra se vendre" (Bacqué). Quant à son public (n'allons tout de même pas jusqu'à parler d'électorat) eh bien, considéré de près, il est beaucoup moins fruste qu'on pourrait le penser. "C'est du surdiplômé, du Bac + 5 qui vit pas mal, du centre ville, de l'urbain, la clientèle des indignés, peu d'ouvriers" (Waintraub). "Pas seulement des bobos, mais tout un public de ptits fonctionnaires" (Bacqué). Bref, "je le dis avec le plus de simplicité possible: il fait une très bonne campagne." (Calvi). Quant à son brâme, tâtez donc le caractère: "Ses idées, on peut les entendre, les retenir, c'est extrêmement saillant." (Reynié). Aux dernières nouvelles, tous sont rentrés indemnes.

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Mélenchon, les médias et nous !

Chers amis, les temps sont graves. Cette présidentielle est tout simplement un scandale quant à son traitement médiatique.

Tout d’abord, on notera qu’en cette période cruciale, à un mois du 1 er tour, le débat d’idée a totalement disparu de nos écrans. Bien évidemment, aucun débat entre les candidats n’est prévu malgré l’insistance du front de gauche, et depuis peu de quelques petits partis en mal de notoriété. Cette première remarque est importante : comment est-ce possible, quelle est donc notre conception de la démocratie ? La démocratie se nourrit du conflit, du débat. Pas de débat, pas de démocratie !Au lieu de cela, nous assistons à de nombreuses discussions de café de commerce, ce que Mélenchon appelle judicieusement « PMU politique ». Des pseudos-experts, souvent pas beaucoup plus informés ou légitimes que des citoyens lambda, maniant avec habileté des préjugés ou des lieux communs pour influencer l’opinion. De vrais tenants de la pensée unique, qui, sous prétexte de brevets de légitimité, se permettent de nous assener des vérités prétendument sacrées.

Je vais pour cela prendre l’exemple de ce qui fut sûrement le cas le plus flagrant de médiacratie abusive de ces derniers jours. Ce Mercredi, sur C dans l’Air, Calvi présentait une émission sur Mélenchon. Le premier scandale fut de ne pas inviter un représentant du front de gauche ou du moins un sympathisant ! Au lieu de cela, 3 journalistes et un professeur de science po : Raphaëlle Bacqué (le monde), Renaud Dély (Nouvel Observateur), Judith Waintraub (Figaro) et Dominique Reynié (prof à science po).

Si la première a été plutôt objective, les autres ont littéralement salit et calomnié le candidat du front de gauche. Certes, ils lui ont reconnu péniblement quelques qualités : brillant orateur, homme cultivé, et tout ce que l’on entend habituellement. Mais tout cela a vite été submergé par un océan de perfidie, de contresens et d’hypocrisie ! Naturellement, la journaliste du Figaro fut la plus lamentable. Sans argumenter, elle a balayé à plusieurs reprises d’un revers de main une mesure phare du front de gauche, le smic à 1700 euros nets en début de mandat, comme s’il s’agissait d’une, pure folie utopique ou d’une simple mesure électoraliste. Comprenez, le minimum était au moins d’argumenter le propos. Nombreux sont les économistes qui ont en effet pris position en faveur d’une telle mesure. Une relance de la consommation par le Smic, n’est-ce pas une mesure logique à adopter en cette période de crise, la propension à consommer des plus démunis étant bien plus importante que celle des plus riches ? Cette femme n’a sans doute jamais étudié l’effet d'« accélérateur » d’une hausse de la demande. Bref, les libéraux, qui ont une idéologie vieille de trois siècles, ne semblent toujours pas au courant qu’entre les deux guerres, un Homme nommé Keynes a révolutionné l’économie… Bien sûr qu’ils le savent, pour beaucoup du moins, mais ils font semblant de ne pas savoir !

Le journaliste du nouvel observateur, plus mesuré, n’a fait qu’adopter la position des socialistes face à Mélenchon. La montée en puissance du candidat du front de gauche ne serait que l’expression d’une simple « colère », sous-entendu « ils ne sont pas constructifs ». Là encore, cela se passe de commentaire, je vous laisse lire le programme. Mélenchon s’efforce pourtant de répété qu’il est le tenant d’une « radicalité concrète », donc pas seulement utopique, mais aussi constructive !

Enfin, le professeur à Science Po était quant à lui totalement à côté de la plaque. Mélenchon serait en effet nationaliste et anti-Européen… Ah Bon ?! Ravis de l’apprendre ! Bien évidemment, c’est totalement faux, le front de gauche ne veut pas sortir de l’Euro et veut se battre pour une nouvelle Europe, une Europe sociale. Il faut bien que cette revendication s’encre quelque part en Europe, non ? Là encore, l’objectif est clair, assimiler Mélenchon à Marine le Pen.

Bref, je vous parlerai bien également des questions des auditeurs méticuleusement choisies par Calvi et de l’étonnant reportage sur Cheminade en plein milieu de l’émission, mais je crois que cela n’est plus nécessaire de démontrer quoi que ce soit.

Le candidat du front de gauche fait donc l’objet d’un véritable boycott (un meeting avec 23000 spectateurs non diffusé en direct, incroyable…), et de calomnies incessantes. Tout y passe ; Stalinisme autoritarisme ou totalitarisme, empathie pour certaines dictatures, programme utopique, deuxième tour inenvisageable, alliance avec le PS, sourires en coin, bref, tout !

Bien évidemment, Mélenchon n’est rien de tout cela, ce ne sont que des manières éhontées de ne pas parler des vrais problèmes, des idées, des concepts qui font aujourd’hui la force du Front de gauche.

Quant au reste de l’information, la manipulation est flagrante ! Affaire Merah médiatisée jusqu’au bourrage de crâne, et maintenant les affaires DSK. En revanche, rien sur le financement de la campagne Sarkozy de 2007, quasiment rien sur la formule « musulmans d’apparence ».

Mais quoi qu’il en soit, ne l’oublions pas, le meilleur des médias est le peuple lui-même ! Et heureusement, Internet est encore un espace de liberté fondamental dans cette campagne !

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Plages au Peuple Marseillais mais aussi aux autres

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EP.19 - En marche: On a pris la Bastille -... par PlaceauPeuple

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ACRIMED

Les éditocrates contre Jean-Luc Mélenchon

par Mathias Reymond, le 10 avril 2012

Le traitement médiatique de la campagne électorale pour l’élection présidentielle de 2012 confirme les enseignements de celle de 2007 : hors de la droite et de la gauche de gouvernement (flanquées du centre qui séjourne entre les deux), point de salut et surtout point de discussion légitime. Pour s’en convaincre, il suffit d’observer le mépris et l’animosité affichés pour ceux que l’on qualifie de « petits », même lorsque, selon les sondages, ils deviennent « moyens », comme c’est le cas maintenant de Jean-Luc Mélenchon.

Tristesse des éditorialistes et des commentateurs politiques quand les sondages d’intention de vote qu’ils consomment quotidiennement consacrent deux favoris ; point de suspense ! Il ne leur reste plus qu’à collectionner les « petites phrases » et à ausculter les stratégies de communication des duettistes. Fete

des éditorialistes et des commentateurs politiques quand les sondages leur offrent une course pour le poste de « troisième homme » ! En 1995, il se nommait Jacques Chirac (en réalité ce fut Edouard Balladur). En 2002, il s’appelait Jean-Pierre Chevènement (en réalité ce fut Lionel Jospin). Et en 2007, c’était François Bayrou.

Cette année, en 2012, même si les sondages n’ont pas totalement recalé François Bayrou et Marine Le Pen, Jean-Luc Mélenchon remplit cet office et alimente les bavardages au sein de l’éditocratie qui loue son « talent oratoire », son « amour pour la littérature », et même sa capacité à mobiliser... Jusqu’à ce qu’ils sonnent la fin de la récré.

Les portraits à charge n’ont pas manqué. Sur RTL par exemple, Serge July présente Mélenchon comme « le tribun de la grogne romantique » (15 mars 2012). Eric Le Boucher, lui, trouve que « Jean-Luc Mélenchon est un rigolo. Un rigolo de prétoire, un rigolo de JT, un rigolo malin, un rigolo drôle. » (Slate.fr, le 18 mars 2012) Pas mieux pour Christophe Barbier qui veut « en finir avec Mélenchon », ce personnage au « verbe haut et [aux] idées courtes, mi-tribun, mi-guignol » (L’Express, 14 mars 2012). Pierre Assouline, dans Le Monde des Livres, le décrit comme un « terrible tribun robespierriste » (6 avril 2012). Etc.

Et le candidat du Front de Gauche scelle l’accord entre les éditorialistes dans leurs traditionnelles confrontations. Ainsi quand Ivan Rioufol du Figaro affirme de Mélenchon qu’« il est habité par une sorte de haine qui se voit dans ses discours et dans les discours de ceux qui le soutiennent », Claude Weill du Nouvel Observateur lui réplique : « C’est vrai qu’il a quelques fois du mal à se contrôler. » (5 avril, I-télé)

Mais plus que les portraits, ce sont les commentaires proprement politiques qui mobilisent les propagandistes du bipartisme raisonnable.

Égal de Le Pen et complice de Sarkozy ?

Des médias en campagne se sont déjà amusés à renvoyer dos à dos extrême-droite et extrême-gauche, et ici le Front National et le Front de gauche. Ainsi Canal Plus avait consacré une émission entière du « Grand Journal » (9 février 2012) à chercher les similitudes entre les deux mouvements. Expert en ressemblances, Michel Denisot avait subtilement relevé les plus probantes (« le mot “front” déjà » ; « deux leaders tribuns et champions de la formule taxés souvent de populisme » (par qui ?) ; « qui ont la même cible : l’anti-système (sic) ») [1]. Plantu, aussi caricatural que ses caricatures avait osé ce parallèle dans L’Express…

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Votre parti Politique - Page 2 120410024720700510

http://www.acrimed.org/article3802.html

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L'Humanité au coeur du meeting du Front de gauche à Marseille

Le meeting marseillais de ce samedi s'annonce comme l'un des moments les plus importants de la campagne pour le Front de gauche et son candidat à l'élection présidentielle, Jean-Luc Mélenchon. de mémoire de militant dans la cité phocéenne, "on n'a jamais vu cela". A lire:

Une foule monstre se donne rendez-vous au Prado, reportage sur la mobilisation militante qui a précédé et préparer l'événement
"Quelque chose s'est réveillé", par Robert Guédiguian, cinéaste
Le point de vue de Michel Vovelle, historien: "Marseille, patrie de la Marseillaise..."
Un mouvement populaire qui agrège et s'enracine. Dans le centre-ville paupérisé de Marseille, de plus en plus de citoyens viennent à la politique par le canal du front de gauche et se mettent à battre la campagne
Pleurer au Vélodrome et rire au Prado. Pour les supporters de l'OM, la dernière chance de battre Paris, c'est d'être plus nombreux pour le Front de gauche qu'à la Bastille à la mi-mars...
Deux ou trois choses politiques sur Marseille. La fin de cycle que vit cette ville laboratoire entrera-t-elle en conjonction avec la fin du cycle national qui se dessine?
"Nous sommes partis à la reconquête face au FN", entretien avec Alain Hayot, conseiller régional PCF en PACA

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Le 14 avril, tous sur les plages du Prado par PlaceauPeuple

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A Marseille, Mélenchon posera sa tribune sur les plages du Prado

Ayant obtenu l'autorisation pour son meeting, Le Front de gauche annule sa marche de samedi...

[jeudi 12 avril] Finalement les militants et sympathisants du Front de gauche ne défileront pas le long du boulevard du Prado à Marseille, samedi après-midi. L’équipe de campagne de Jean-Luc Mélenchon revient à son projet initial, après négociation avec la mairie : un discours de son candidat sur les pelouses de la plage. Et annule la manifestation, qui était en fait son plan B face au refus de la mairie de lui accorder la plage du Prado.

Le 20 mars, le cabinet de Jean-Claude Gaudin (UMP) dit niet au Front de gauche, expliquant que la plage n’a pas vocation à accueillir des rassemblements politiques. D'autres lieux ont été proposés au mouvement de Mélenchon, qui ne lui convenaient pas. Qu’à cela ne tienne, pour contourner la mairie, l’équipe de Mélenchon transforme le meeting en manifestation et se tourne du côté de la préfecture, habilitée à délivrer des autorisations pour ce type d’événement. La préfecture donne son feu vert pour la manif. Mais, selon Gabriel Amard, du Parti de gauche, chargé de l’organisation, «elle nous notifie que nous n’avons pas le droit d’interrompre la circulation» sur le parcours. «Impossible de faire traverser des dizaines de milliers de personnes au petit bonhomme vert», ironise-t-il.

Retour donc à la mairie de Marseille pour négocier un plan d’implantation sur la plage (scène, tours de son, éclairages et écrans), comme prévu au départ. Selon Gabriel Amard, la mairie aurait délivré un accord écrit de la mairie, ce jeudi en fin de matinée. A en croire le responsable du Front de gauche, la mairie de Marseille a même pris les devants en envoyant un communiqué, dès mercredi soir: «façon de faire croire que c'est eux qui sont à l'initiative», peste-t-il. «Cette autorisation sera accordée à titre exceptionnel sans qu'elle puisse constituer un précédent pour d'autres manifestations. Une condition a toutefois été exigée: l'engagement écrit de l'état-major de M. Mélenchon de garantir la fluidité et la libre circulation», prévient le communiqué de la ville. En contrepartie, le Front de gauche s’engage finalement à annuler la manif. «Je suis prêt à mobiliser 200 bénévoles pour aiguiller les gens et les diriger vers le rassemblement sur la plage, j'ai donné ma parole», assurait à Libération Gabriel Amard mercredi soir.

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Mélenchon : "le 6 mai pour battre Sarkozy" Vidéo operations-speciales-tf1 sélectionnée dans Actualité

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